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 L'Islam et la réincarnation

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silence
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MessageSujet: L'Islam et la réincarnation   L'Islam et la réincarnation Icon_minitimeSam 9 Juil - 7:33



L'Islam et la réincarnation Desert10
L'Islam et la réincarnation
La croyance en la réincarnation s'est répandue chez les islamistes, qui furent imprégnés, pour commencer, des doctrines gnostiques. En effet, les persécutions subies par les mystiques et les savants en Europe durant le Moyen Age, les avaient poussés à se réfugier en Perse et en Arabie. Les Arabes qui les hébergeaient, bénéficièrent donc très vite de l'apport de la philosophie grecque et du gnosticisme chrétien.

Au VIIIème siècle, le philosophe arabe Kindi renouvela dans ses écrits l'héritage néoplatonicien, et il fut relayé par Fârâbî, persan, médecin, penseur et maître du grand Avicenne, au siècle suivant : d'après W. Y. Evans Wentz, spécialiste des religions orientales à Oxford, les Maures d'Espagne étaient presque les seuls en Occident à poursuivre la tradition gnostique.

Le philosophe sarrasin Ghazâlî enseignait la doctrine de la réincarnation dans les écoles de Bagdad. Paracelse, un médecin et alchimiste suisse qui vécut au début du XVIème siècle, et Giordano Bruno, un dominicain et philosophe italien qui fut brûlé vif pour ses convictions jugées hérétiques par l'Eglise, furent ses héritiers et ses disciples.

Mais peu à peu, l'influence de Ghazâlî s'estompa, surtout parce qu'elle était en contradiction avec l'esprit de l'islam. La notion de guerre sainte, (guerre défensive) a été mal interprétée par les musulmans et a fait place à des guerres de conquête, comme on le voit même dans l'histoire contemporaine. Les républiques et leurs saints philosophes laissèrent la place à des monarchies et à des monarques peu préoccupés de notions métaphysiques.

La croyance en la réincarnation suppose une certaine réceptivité aux choses invisibles, aux lois de l'évolution, de rétribution, de cause à effet. Des sectes comme celles des shiites, des ismaéliens, continuèrent, cependant, à maintenir la théorie des vies successives chez de petits groupes de gens plus ou moins initiés. Les ismaéliens, par exemple, acceptent l'idée de l'incarnation périodique chez l' Homme Parfait, le retour du chef spirituel (imam) après sa mort, et la réincarnation des hommes ordinaires.

Dans le Coran, le livre sacré des musulmans, quelques allusions de Mahomet à la réincarnation existent, même si elles sont contestées. "Il (Dieu) vous a donné la vie, alors que vous n'existiez pas. Il vous fera mourir, puis il vous ressuscitera et vous serez ramenés à lui" (Surate 11,28).

L'Islam et la réincarnation Soufi10

Mais c'est surtout parmi les soufis* que l'enseignement de la réincarnation s'est développé. Ils eurent une influence considérable — quoique occulte — sur la pensée occidentale et moyen-orientale. Ils avaient été, dit-on, initiés par les anciens disciples du zoroastrisme. Les soufis disent ceci : les âmes qui ne sont pas encore sorties de l'obscurité naturelle de la matière physique progressent cependant, en transmigrant de corps en corps, en se purifiant, jusqu'à ce qu'elles n'aient plus besoin de se "souiller" avec un corps. A ce moment-là, elles rejoignent le monde de la sainteté.

Mansür Al-Hallaj, un grand poète soufi, écrit, par exemple : "Comme l'herbe des champs, j'ai poussé maintes fois sur les berges des cours d'eau. Depuis cent mille ans, j'ai vécu, oeuvré et fait des efforts dans toutes sortes de corps".

Les soufis de Syrie forment une branche spécifique du soufisme. Ils sont connus sous le nom de Druzes, mouvement qui prit son essor au XIème siècle. Les Druzes ont un système de croyances très particulier, que l'on pense hérité des influences gnostiques, et tibétaines (l'oncle de Mahomet, Hemsa, serait parti pour le Tibet à la recherche de la sagesse secrète et se serait réincarné en Hamza, fondateur de l'ordre Druze). Le Professeur Stevenson pense que des sectes musulmanes voisines, ainsi que des membres d'autres religions les persécutèrent, ce qui entraîna la pratique secrète de leur culte, au cours des siècles qui suivirent. En tous cas, ils croient qu'à 10, mort d'une personne, l'âme se réincarne immédiatement (comme celle des grands lamas au Tibet).

Ils prônent donc une attitude particulière, face au mourant. Il lui faut du calme, de la paix, afin de faciliter la transmigration de son âme dans le corps d'une femme prête à mettre au monde un enfant. C'est chez le peuple druze que les enfants ont le plus de souvenirs de leurs vies antérieures, observe également Stevenson. Ajoutons que les druzes se considèrent comme une minorité élue par Dieu, et que pendant longtemps, on punissait les déserteurs du clan Druze, de même que l'on n'y acceptait pas (ou rarement) les étrangers.


*Les Soufis sont les mystiques de l'lslam, dévorés par l'amour de Dieu, Un soufi est celui qui témoigne de la presence divine sous les 70 voiles de la manifestation. Al Birûni, mort en 1048, traduit en arabe les yoga-Sutras de Patanjali et écrit que le soufisme et le yoga c'est la même chose. A partir de là les soufis de Perse Bistâmi et al Ghazali connaissent les Yogis et les chakras. Avicenne (Ibn Sina) est le medecin soufi et le philosophe mystique qui laisse des récits visionnaires d'après le Bouddha. Sohravvardi ecrit "L'archange empourpré" sur la théophanie de la Lumière dans le monde des images suspendues (alam al mithal). Ibn Arabi (1165-1240) a fait connaître les 55 soufis d'Andalousie. Djalal ud-din Rumi (1207-1273) a fondé les derviches tourneurs et nous a laisse 40.000 vers d'amour. Le soufisme n'est pas le Hatha-Yoga, il serait plus proche du yoga dévotionnel de l'amour (bhakti-yoga). Mais les correspondances sont certaines, terme â terme : postures et danse, kirtan et sama, mantras et wassifas, chakra et latifa ...
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