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 Phénoménologie organique et psychique de la médiumnité

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MessageSujet: Phénoménologie organique et psychique de la médiumnité   Phénoménologie organique et psychique de la médiumnité Icon_minitimeLun 2 Nov - 15:30

Phénoménologie organique et psychique de la médiumnité

par Sérgio Felipe de Oliveira - AME - CH


Cet exposé traite des états de transe et des phénomènes médiumniques. Nous pensons que les hypothèses que nous allons présenter et les recherches déjà effectuées démontrent leur importance dans le contexte de la santé et les placent dans un secteur plus ample de la médecine, celui de la neuroanatomie fonctionnelle et trans-personnelle.


Nous pouvons aborder librement ce sujet car le Code International des Maladies, le CIM-10, reconnaît les états de transe et de possession par des esprits en créant le code F 44.3. De même, le Traité de Psychiatrie de Kaplan et Sadock, de l’université de New York, dans le chapitre sur les Théories de la Personnalité. En outre, Carl Gustav Jung analyse dans son premier ouvrage (d’étude des phénomènes occultes) le cas d’un médium, une jeune fille possédée par un esprit. D’ailleurs, l’Association Américaine de Psychiatrie utilise cette expression-là, possession par les esprits, dans le DSM-IV.

La jeune femme étudiée par Jung était possédée par des esprits et avait des crises de type hystéro-épileptiformes et des altérations complexes du comportement. Après les « attaques spirituelles », elle se plaignait de fortes douleurs à la tête, qui étaient soulagées par un rituel qu’elle-même avait mis au point, celui de l’auto-passe. Auparavant, Samuel Hahnemann, fondateur de l’homéopathie, avait déjà utilisé ce terme, passe, dans son livre Organon. Jung l’utilise également dans ses publications.

Les phénomènes médiumniques sont très riches ; ils peuvent se présenter sous la forme de symptômes organiques et psychiques. Pour les examiner, nous allons nous servir de la pensée contemporaine de la science.


EXISTENCE DU MONDE SPIRITUEL

La première hypothèse que nous étudierons est celle de l’existence du monde spirituel.

La physique actuelle a présenté différentes théories pour essayer d’unifier toutes les forces physiques connues. L’une d’elles est la Théorie des Supercordes, qui présuppose l’existence de 11 dimensions, connues aussi sous le nom d’univers parallèles ; elle correspond à la révélation spirite concernant les divers plans de la vie spirituelle. De façon très simplifiée, nous pouvons dire que la théorie des supercordes s’appuie sur l’hypothèse suivante : les particules atomiques sont comme des cordes d’énergie. Si nous schématisions un électron, nous verrions une corde présentant une vibration à l’extrémité ; si c’était un neutron, ce serait encore une corde mais qui aurait une vibration sur la position médiane et un proton vibrerait à l’autre extrémité. Ainsi, ces trois particules d’atome seraient des cordes, porteraient la même structure, mais elles auraient des vibrations différentes. Ces oscillations particulières seraient responsables de leur configuration. De cette manière, nous parvenons à tout unifier, à atteindre la particule essentielle que nous pourrions appeler la supercorde simple.

Bien que nous n’ayons pas de preuve définitive de cette théorie, il est intéressant d’en suivre les développements, car Allan Kardec dit la même chose dans les œuvres qu’il a reçues des esprits, à savoir, que la matière a pour origine une substance primordiale dénommée fluide cosmique universel. Il existerait donc une correspondance en termes d’idée, entre la supercorde et ce fluide, et il serait très intéressant d’étudier cette convergence. Lorsque nous approfondissons cette question, nous constatons que l’idée des cordes, utilisée pour comprendre les sous-particules atomiques, peut être transposée à la compréhension du macrocosme. Or, pour étudier l’origine de l’univers, il faut chercher la source des particules et sous-particules atomiques car en fait tout a commencé d’un point plus petit qu’une tête d’épingle. Les formes et les modèles qui existent dans le microcosme seraient reproduits dans le macrocosme.

L’univers serait-il aussi une grande corde d’énergie ?

Nous tenterons d’utiliser cette idée pour comprendre la forme de l’univers.

Imaginons que notre dimension soit une grande corde d’énergie ou un tapis. Continuons le raisonnement : notre espace tridimensionnel est courbe. Nous le savons car si nous essayons de faire une triangulation de trois étoiles dans le firmament, nous constatons que ces trois étoiles forment un triangle dont la somme des angles internes est supérieure à 180°. Cela n’est possible que si ce triangle est dessiné sur un espace courbe.

Analysons ensuite le fait suivant : lorsque nous avons un plan bidimensionnel comme une feuille de papier, par exemple, au moment où elle se courbe, elle le fait vers la 3ème dimension. Ainsi, l’objet qui était plat auparavant devient un cylindre et passe de deux à trois dimensions. Le même phénomène se produit avec l’espace à 3 dimensions ; comme il est courbe, nous pouvons dire qu’il se courbe vers la 4ème dimension. Et ainsi de suite. La 4ème dimension est un espace qui s’appelle espace-temps.

Mais le temps est courbe lui aussi, pour des raisons que nous n’expliciterons pas ici. Il se courbe vers la 5ème dimension et ainsi de suite. Or, par les calculs complexes de la théorie des supercordes nous arrivons à onze dimensions.

Ce serait donc le même tapis, imaginé au début, courbé, un plan sur l’autre. C’est le même univers, mais plié en plusieurs dimensions et celles-ci seraient des univers parallèles, qui correspondraient à ce que nous appelons les plans spirituels ou spiritualité.

De sorte que nous nous posons la question suivante :

Est-ce que dans ces univers parallèles ne se trouverait pas la continuité de la vie ?

C’est possible car après la 3ème dimension où nous nous trouvons, nous laissons le corps physique et partons vers une autre dimension. Ce serait le phénomène de la mort suivi d’une renaissance dans une autre dimension de la vie.

Imaginons deux personnages : Jean et Marie vivent dans un espace bidimensionnel ; ils ont la possibilité de voir tout ce qui est compris dans deux dimensions car ils ont une structure sensorielle adaptée à cette fin. Nous qui nous trouvons dans la 3ème dimension, nous pouvons les voir, mais Jean et Marie ne nous voient pas tant qu’ils ne quittent le monde où ils sont pour rejoindre celui où nous sommes.

Le même raisonnement est valable pour la 4ème, 5ème et les autres dimensions, qu’on appelle aussi univers parallèles. C’est ce qui se produit en permanence : une personne qui se trouve dans une dimension au-dessus de la nôtre peut nous voir, mais nous ne pourrons la voir que si nous sortons de notre corps par dédoublement ou par une expérience extra-corporelle (EEC) et pénétrons dans le monde où elle se trouve.

Après avoir analysé ce concept, il nous faut étudier la structure physique qui compose les dimensions spirituelles. Nous nous pencherons sur certains éléments de la constitution de la matière.

Le premier point est que la matière, telle que nous la voyons et sentons, est constituée d’atomes, composés à leur tour de protons, de neutrons et d’un nuage d’électrons. Toute matière a donc sur sa surface une quantité d’électrons, des particules de charge négative. Lorsque nous rapprochons deux corps matériels, nous réunissons en réalité des couches d’électrons ; c’est comme rapprocher des aimants ayant la même polarité. Cela provoque une répulsion car l’attraction, comme nous le savons, n’est possible que s’il y a des pôles contraires. Dans le cas de la matière, la couche superficielle est formée d’électrons, ce qui implique la répulsion qui est responsable de l’impression tactile. Il s’ensuit que : lorsque nous saisissons un objet, ce que nous sentons c’est la répulsion des électrons.

S’il était possible de toucher la matière comme on l’imagine communément, cette couche d’électrons entrerait l’une dans l’autre et produirait une fusion atomique. Ce qui provoquerait une énorme explosion. Ainsi, une poignée de main, une accolade pourraient faire exploser le monde… On en conclut que la matière est intangible.

Un autre fait intéressant est qu’un objet, pour qu’il soit vu, doit être illuminé ; ce que nous voyons en fait, ce n’est pas l’objet mais la lumière qui s’y reflète.

La matière est donc intangible et invisible.

C’est curieux car normalement le matérialiste croit en la matière consistante alors qu’en réalité elle ne l’est pas.

Un autre aspect qui me semble important est qu’il est possible de toucher une personne, de l’entourer de ses bras, de l’embrasser et de ne rien sentir. Qui plus est, une personne distante peut être évoquée par un souvenir, un parfum, un objet quelconque et susciter des émotions. En l’exprimant de manière poétique, nous pourrions dire que ce qui nous touche c’est l’essence, l’âme et non pas la matière, qui est juste l’intermédiaire dans les rapports entre les humains et entre les personnes et les objets.

Un autre point à considérer est que l’atome est vide en grande partie. C’est-à-dire, l’essence de la matière est constituée de vide. Ce qui signifie l’absence absolue de matière. Einstein dans ses calculs avait déjà présumé que dans le vide de l’atome se trouverait aussi une énergie qu’il a dénommée énergie quantique fluctuante du vide.

Par la suite, Paul Dirac, prix Nobel de physique, a travaillé cette question du vide atomique et affirmé qu’il existe une mer de particules sous-jacentes. Comment comprendre cette mer de particules ? Elles vibreraient à une vitesse infinie et deviendraient ainsi invisibles, comme les ailes d’un ventilateur ou les hélices d’un avion, dont le mouvement est si rapide que nous ne pouvons plus les voir. Ainsi, les particules qui ont une vibration très rapide deviennent invisibles à nos dispositifs scientifiques qui manquent d’une technologie appropriée pour les détecter.

Quand il y a collision d’une particule contre une autre, si celle-ci provient de cet univers sous-jacent au vide, elle perd un peu de sa vitesse, et se rapproche de celle de la lumière ; elle apparaît alors dans le vide. Ceci est cependant momentané, car elle retombe à nouveau dans la mer de particules. C’est comme la pierre jetée vers le haut, qui atteint un certain point et retombe ensuite.

En réalité, l’énergie quantique fluctuante du vide est représentée par des particules de matière ou d’antimatière ayant une vitesse présumée supérieure à celle de la lumière, qui pourraient éventuellement être détectées dans le vide atomique par nos senseurs, pour retomber par la suite dans la mer des particules.

Curieusement à l’université de S. Paulo, à l’Institut de Physique, les scientifiques du laboratoire de Recherche de Hadrons supposent que dans le vide se trouverait la plus grande partie de la structure de la matière et qu’il y existerait un univers de particules inconnues.

Un livre publié au Brésil, psychographié par le médium Francisco Cândido Xavier, intitulé Dans les domaines de la médiumnité, décrit le travail des chercheurs. Il fait partie d’une collection de 14 livres romancés qui nous apportent des révélations scientifiques et expliquent la relation entre le monde spirituel et le monde physique. Dans l’introduction de ce livre, Emmanuel, l’esprit protecteur du médium, affirme que les chercheurs matérialistes sont aussi au service de Dieu car en recherchant la structure de la matière, ils arriveront à la conclusion qu’elle n’existe pas et perdront l’objet même de leur conviction.

Que se passe-t-il depuis l’avènement de la physique quantique ?

Il s’avère que le concept de matière doit être élargi car le terme ne désigne plus « ce que nous pouvons toucher » mais aussi ce qui entre dans la constitution de ces univers parallèles, des plans spirituels, qui seraient dotés de modèles différents, propres, qui vibrent à d’autres fréquences, dans d’autres dimensions. Il s’ensuit que dans les diverses dimensions, la matière continue d’être consistante pour ses habitants. Ainsi, le plan spirituel ne serait pas constitué de figures virtuelles ou de fantômes éthérés, mais d’objets ayant une consistance physique solide, avec une grande expression de couleurs, de formes, de sons, composés d’autres modèles de matière encore inconnue de notre science contemporaine, mais déjà présumée par les études de la physique théorique ou de la physique mathématique.


Comment traduire tout cela en équations ?


Pour le faire, il est nécessaire d’analyser le rapport entre masse et énergie.

L’énergie

Si nous prenons la formule d’Einstein

<!--[if !msEquation]--> <!--[if !vml]--><!--[endif]--><!--[endif]--> (équation 1)


L’énergie est directement proportionnelle au produit de la masse par la vitesse de la lumière (c) au carré, divisé par la racine carrée de 1 – la vitesse de la particule étudiée, sur la vitesse de la lumière au carré. La vitesse de la particule tend vers la vitesse de la lumière.

Selon cette équation d’Einstein, une particule qui a quasiment la vitesse de la lumière produirait une énergie élevée, détectable par nos appareils. Cette équation explique ainsi tout notre univers matériel biologique, notre biosphère ; notre corps physique biologique ainsi que notre double éthéré qui résultent de cette équation.


Qu’est-ce que le double éthéré ?

Il est formé par toutes les radiations physiques de notre corps. Par exemple, lorsque nous faisons un électrocardiogramme, nous détectons les radiations électriques du cœur. De même, l’électroencéphalogramme pour le cerveau. Au moyen de l’IRM nucléaire, nous détectons la radiation magnétique de notre corps.

En d’autres termes, notre corps a une radiation électromagnétique, une radiation thermique et toutes ces radiations issues du corps organique constituent le double éthéré. Par la mort du corps biologique, ce corps subtil périt lui aussi. L’équation d’Einstein explique les phénomènes biophysiques qui se produisent dans le corps biologique et dans le double éthéré.

Cette équation a une fonction quadratique et fournit donc deux réponses.

La 2ème serait représentée par une autre équation :

<!--[if !msEquation]--> <!--[if !vml]--> (équation 2)

L’énergie est directement proportionnelle à la masse initiale multipliée par la vitesse de la lumière au carré, sur la racine carrée de la vitesse de la particule étudiée sur la vitesse de la lumière au carré moins un. Dans ce cas, la vitesse de la particule étudiée tend vers l’infini.

Nous en concluons que la vibration de la particule étudiée serait infinie et qu’elle ne se limiterait donc pas aux 300 000 km/s de la vitesse de la lumière. Cette autre réponse a été laissée de côté car elle déroge à la Loi de la Causalité. Si nous avions une particule qui dépasse la vitesse de la lumière, elle reculerait dans le temps et nous aurions alors la dérogation de cette loi, ce qui provoque un malaise chez les physiciens car il faudrait qu’ils modifient les paradigmes de la physique y compris ceux qui servent de modèle et de guide à notre vie quotidienne.


L’énergie subtile

Le fait est que cette équation existe. Il y a des chercheurs en quête d’une représentation physique de cette équation persuadés qu’elle peut refléter une autre réalité physique. Nous pensons que cette équation peut être utilisée : l’infini divisé par la vitesse de la lumière est l’infini moins 1, c'est-à-dire, l’infini.

Nous voyons donc que la vitesse de la particule étudiée peut être infinie. Le produit de la masse par la vitesse de la lumière au carré divisé par l’infini va donner un nombre infiniment petit, une énergie très petite que nous pourrions appeler énergie subtile. Cette énergie serait vitale, propre au périsprit, au corps bioplasmique, voire à la matière du plan spirituel. L’équation répondrait à cette question.

Cela veut dire que les particules auraient une vibration si intense qu’elles deviendraient indétectables pour les senseurs et les appareils que la science possède aujourd’hui.

Nous verrons graphiquement une représentation de ces équations.

<!--[if !vml]--><!--[endif]-->

Si nous prenons la 1ère équation qui correspond au corps biologique, représentée en zone A du graphique, pour une particule de matière dont la vitesse tend vers c, nous remarquons que son énergie croît et tend vers l’infini ; la 2ème équation qui correspond au périsprit, aux corps subtils, représentée en zone B du graphique, pour une vitesse v tendant vers l’infini, nous voyons que l’énergie décroît et tend vers zéro.

Nous pouvons imaginer que nous avons en zone A l’univers physique et en zone B l’univers mental. Selon cette formulation, l’univers physique et l’univers mental n’auraient pas de point de contact ; l’univers mental serait une réalité virtuelle de l’univers physique comme l’image d’un miroir. Alors l’idée que l’imagination et la pensée seraient des choses virtuelles, destituées de représentativité physique s’encadrerait dans ce type d’équation.

Maintenant, si les deux univers s’interceptent, se connectent et se touchent, c’est un peu comme si Alice avait traversé le miroir ; alors l’univers mental (ou psychique ou l’univers de l’âme) aura un rapport avec l’univers physique. L’imagination et la pensée auraient un point de contact réel et concret avec l’univers physique.

Réflexions sur la pensée

Les études récentes des tomographies par émission de positrons et des résonances fonctionnelles démontrent que l’acte de penser consomme de l’oxygène et du glucose ainsi les différents niveaux de pensée, tels que la mémoire ou l’imagination, par exemple, provoquent une augmentation de la microcirculation cérébrale, dans des secteurs spécifiques du cerveau qui sont liés à ces modèles.

La médecine semble donc bien démontrer que la pensée est une énergie. Pour quelle raison ? Parce que si l’acte de penser consomme de l’oxygène et du glucose, il réalise un travail. On comprend par travail, le produit de la force par le déplacement de la matière ; nous pouvons conclure que la pensée est une force qui consomme de l’oxygène et du glucose et en tant que telle, elle réalise un travail. La pensée est donc une énergie qui cause un impact sur la matière.

Mais il reste une grande question : est-ce le cerveau qui génère la pensée ou bien celle-ci est produite par un autre système, notre corps étant juste un transducteur de cette pensée ? Autrement dit : le cerveau est-il le producteur ou le véhiculeur de la pensée ?

Pour chercher les réponses, il nous faut recourir à la mathématique de Gödel, l’éminent mathématicien qui a travaillé avec Einstein. J’essaierai de traduire avec mes mots l’élaboration mentale complexe du théorème de Gödel.

L’idée de base est la suivante : un système n’est pas doté d’autoconscience. Imaginons une équation mathématique, par exemple : ax² + bx + c = 0. Cette équation a deux solutions, les solutions x’ et x’’. Cette équation explique le résultat, mais le mode de fonctionnement de cette équation ne pourra être expliqué que par une autre équation qui vient de dehors.

Analogie avec l’ordinateur

Par analogie, si nous considérons un ordinateur, le plus élaboré qui soit au monde : ultrarapide, quasiment doté d’une conscience propre. Mais pas entièrement puisqu’il dépend d’un programmateur qui vient de dehors. En l’absence de programmateur, il ne fonctionnerait pas car il ne peut pas générer sa propre existence.

Imaginons que cet ordinateur, le plus parfait déjà construit, soit notre cerveau. Cet ordinateur ne pourrait avoir une conscience propre. La conscience vient de dehors, d’un programmateur qui n’appartient pas à sa structure. Ainsi, selon le théorème de Gödel, le système n’est pas capable d’avoir une conscience propre, celle-ci provient forcément de l’extérieur.

Si notre cerveau est un ordinateur, la conscience ne vient pas de lui, assurément ; il existe un programmateur hors de lui, c’est-à-dire un métasystème, qui est distinct de lui. Pour nous ce métasystème est l’esprit, l’âme ou le psychisme. Le cerveau serait donc un archiviste, un processeur, un ordinateur qui viendrait d’un programmateur qui est l’esprit. Cette idée est révolutionnaire dans le domaine de la neuroscience.

En réalité, notre conscience ne vient pas du corps, le corps est le transducteur, car son origine doit être un métasystème ou esprit.

Survivance de l’esprit à la mort

Une autre grande question que l’on peut se poser est la survie de l’esprit à la mort du corps physique. Comme nous n’avons pas de réponse définitive, nous allons travailler sur cette hypothèse : la personnalité, l’identité de la personne vient de l’esprit. Le corps meurt mais l’esprit survit et va habiter dans les univers parallèles, les dimensions spirituelles.

Platon dans son livre La République raconte l’histoire d’Er, un individu qui est sorti de son corps physique pour visiter le monde spirituel, en racontant à son retour cet autre plan du point de vue physique. Dans l’œuvre de Dante Alighieri La Divine Comédie nous voyons la description du ciel, de l’enfer et du purgatoire, qui correspondent aux visites que l’auteur a faites dans les diverses dimensions spirituelles ; il raconte ce qui constitue l’espace physique et la vie dans ces endroits. Dans les œuvres codifiées par Allan Kardec, par exemple dans Le Ciel et l’Enfer, nous avons aussi des récits d’esprits ou de personnes se trouvant déjà dans le plan spirituel qui conservent leur intelligence, leur individualité après la mort du corps biologique. Par l’entremise de médiums, ils décrivent la consistance physique du plan dans lequel ils se trouvent, les sensations et sentiments qui les animent et les conséquences des actes pratiqués durant leur existence sur terre.

De ce point de vue, l’œuvre du médium brésilien Francisco Cândido Xavier est précieuse, particulièrement les récits d’André Luiz, un médecin ayant vécu à Rio de Janeiro au début du XXe siècle, qui décrit le monde spirituel dans une collection de livres qui commence par Notre Demeure. Ils ne sont pas seulement très intéressants mais encore de grande valeur scientifique.

Francisco C. Xavier a laissé de nombreux livres psychographiés outre les messages de centaines de personnes décédées à tout âge adressés à leurs proches. Ces messages de Chico Xavier ont été étudiés par un groupe de chercheurs de l’Associação Médico-Espírita de S. Paulo coordonné par la Dresse Marlene Nobre et par Paulo Rossi. Ils ont été publiés dans le livre A vida triunfa qui contient 45 messages où l’on trouve encore une étude statistique des psychographies de Chico Xavier basée sur les récits des familles concernées qui ont répondu à des questionnaires spécifiques.

Nous avons aussi les recherches dans le domaine des Expériences de Mort Imminente (EMI) ou Near Death Experience (NDE) ou expériences aux frontières de la mort comme celles faites par Peter Fenwick en Angleterre et de nombreux autres chercheurs d’Amérique du Nord. Ce sont des récits de personnes qui au moment de l’arrêt cardio-respiratoire ont visité le monde spirituel et s’en souviennent.

L’esprit survit à la mort du corps biologique et habite dans des univers parallèles. Ce type de vie peut être conçu par la science comme une hypothèse de travail. C’est sur cette hypothèse que nous travaillerons. Seuls les progrès de la science pourront la confirmer ou l’infirmer. Si elle est juste, la science le prouvera, sinon il faudra chercher la vérité là où elle se trouve, comme nous l’a enseigné Allan Kardec. Les religions doivent accompagner les progrès de la science, s’appuyer sur ses acquisitions, postulats et fondements. C’est la recommandation d’Allan Kardec que le spiritisme suit.
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MessageSujet: Réalité de l’esprit   Phénoménologie organique et psychique de la médiumnité Icon_minitimeLun 2 Nov - 15:41

Réalité de l’esprit

L’hypothèse de l’existence de l’esprit et de la survie après la mort n’est pas destituée d’une force paradigmatique. Les mathématiques ont déjà utilisé ce type de ressource.

Par ex, si nous considérons le nombre

<!--[if !vml]--><!--[endif]-->

Il n’existe pas de solution dans l’ensemble des nombres réels.

Les mathématiques ont inventé un nombre, le nombre i, qui a été appelé nombre imaginaire, tel que i² = 1. Grâce à ce nombre, il existe une solution à notre équation :

<!--[if !msEquation]--> <!--[if !vml]--><!--[endif]--><!--[endif]-->

Par l’introduction du nombre imaginaire, les mathématiques ont créé un univers de nombres dits nombres complexes. Il a été possible ainsi d’exécuter de grands exploits technologiques comme l’envoi de fusées sur la Lune et vers Mars.

Tout en étant un nombre imaginaire, il est cependant constitué d’une représentation concrète. Si les mathématiques ont créé un nombre imaginaire pour résoudre leurs problèmes, ne pourrions-nous pas présumer l’existence de l’esprit comme un recours de raisonnement pour essayer de comprendre la neurophysiologie, la neuropsychologie et la sociologie des rapports humains ? Ne pourrions-nous pas travailler sur cette hypothèse, celle de l’existence de l’esprit, de l’être en tant qu’individualité, lorsqu’on essaie de traduire les phénomènes neuro-psychologiques, neurophysiologiques et même sociologiques pour mieux les comprendre ?

Il me semble que nous ne commettons pas une hérésie, si nous nous servons de ce recours et présumons l’existence de l’âme dans le but de comprendre le phénomène, puisque même les mathématiques l’utilisent pour résoudre des problèmes complexes.

Pour poursuivre notre raisonnement, nous supposerons l’existence de nombreux plans spirituels qui correspondent aux différentes dimensions, aux univers parallèles.

Il est intéressant de rappeler aussi les recherches du psychiatre Stanislav Grof. Pendant les années 1950, un chimiste du laboratoire Sandoz a découvert une substance appelée acide lysergique. Il ne connaissait pas les conséquences de son ingestion mais savait simplement que cet acide avait un effet sur le système nerveux. Des psychiatres volontaires ainsi que Stanislav Grof lui-même l’ont ingéré. Grof a eu une vision du monde spirituel qu’il décrit dans son livre Au-delà du cerveau. Un récit semblable a été fait par des usagers de drogues les plus différentes et celles-ci amèneraient la personne dans des dimensions spirituelles les plus variées, allant des ténèbres aux paradis. Bien sûr, nous ne recommandons nullement ce type d’expérience !


Centrage de la personnalité

Lorsqu’il a été constaté que ces drogues lésaient le cerveau, Grof a développé des techniques pour entrer en état de transe qui dispensaient l’usage de substances psychoactives, un état modifié de la conscience (aussi appelé holotropique) pouvant se produire par la musique ou l’hyperpnée (respiration rapide). Une personne peut être centrée sur son univers biologique, se déplacer vers le spirituel ou vers l’inconscient. Pour illustrer l’idée, on pourrait dire qu’elle peut rester attachée à son propre corps, se détacher partiellement ou plonger dans son psychisme.

En observant quelqu’un qui essaie de se souvenir d’un fait qui s’est produit avec lui, on a l’impression que son regard se tourne vers son intérieur. Il s’agit d’une impression subjective, son regard devient vague comme s’il pénétrait dans son intérieur et se détachait de ce qui l’entoure. Le regard traduit cette altération semblable à un plongeon dans l’espace subconscient ou dans l’inconscient.

Dans un état d’alerte, en traversant la rue par exemple, l’individu est centré sur son corps biologique. Assis sur un sofa, plutôt somnolent, il est dans une phase dite hypnagogique, partiellement hors de son corps. Dans cet état, où il n’est ni endormi ni éveillé, il peut avoir des visions, être dans un état partiel de transe. On peut dire qu’il est dans la dimension spirituelle.

Il existe des témoignages sur ces phénomènes de dédoublement où la personne décrit qu’elle a eu accès à des informations du monde spirituel. Cela signifie que notre conscience n’est pas toujours centrée sur le biologique, qu’elle oscille. La conscience peut se focaliser sur le monde matériel et se mettre en état d’alerte, se diriger vers la dimension spirituelle ou encore plonger dans le subconscient. Notre conscience agit donc comme une fonction d’onde, qui oscille comme une sinusoïde. A tout moment nous quittons notre corps, plongeons dans notre subconscient et nous recentrons dans le corps. Cette oscillation est continue, de sorte que notre vision de la réalité, ici dans la biosphère, n’est pas continue.

C’est ce qui se produit par exemple quand nous assistons à une pièce de théâtre. Même si nous nous concentrons, nous ne retenons pas toutes les phrases, chaque mot et geste. D’autres personnes perçoivent des détails qui nous échappent entièrement. Cela veut dire qu’il existe une vision discontinue de la réalité car notre conscience oscille. Notre vision de la réalité est fragmentaire. La conscience est une fonction d’onde qui possède une fréquence et une amplitude. Dans un état modifié de la conscience, que ce soit par consommation de drogues ou lors d’une décompensation psychotique ou autre, il y a modification de l’onde de conscience. En nous approchant de la dimension spirituelle, dans l’interactivité avec l’au-delà, nous nous éloignons forcément de la réalité biologique. De même, quand nous plongeons dans notre subconscient.

L’individu peut ainsi avoir des difficultés à maintenir un raisonnement logique, cohérent, à cause du mélange d’aspects qu’il capte de la dimension spirituelle, de son inconscient et de sa réalité biologique. Sa réalité et son discours contiennent des éléments de la vie spirituelle, subconsciente et biologique. L’image est peu définie, avec une fragmentation du discours, propre aux troubles dissociatifs et aux états psychotiques.

L’individu subit l’interférence de personnalités intruses, provenant d’autres esprits, qui ont un vécu particulier de la dimension personnelle ou des éléments de ses vies passées, de son propre subconscient, tout cela ajouté à une vision fragmentée de la réalité. Voilà comment se constitue un discours « fou », pseudo-illogique. Pseudo car si l’on arrive à trier ce qui est issu de l’influence spirituelle et ce qui émane de la dimension subconsciente et de la biologique, on saisit la logique sous-jacente.

Le patient anxieux, par exemple, présente une augmentation importante de la fréquence, ce qui d’une part augmente son contact avec la dimension spirituelle et subconsciente mais en même temps la définition de l’image de la réalité biologique est marquée. Que se passe-t-il ? Il y a une surcharge sensorielle, une confusion et un épuisement suivi de dépression par manque d’énergie.

Médiumnité & glande pinéale

Pour nous la médiumnité est une fonction de senso-perception. Comme toute fonction de cette nature, elle requiert un organe sensoriel qui capte le message, une aire corticale du cerveau qui l’interprète et des éléments du psychisme qui le jugent. L’organe sensoriel capte et projette le message vers l’aire corticale du cerveau et le psychisme (l’esprit ou l’âme) fait un jugement critique de cette situation.

On comprend mieux le mécanisme impliqué en étudiant l’anatomie du cerveau, plus précisément par l’étude d’une petite structure qu’est la glande pinéale. Celle-ci présente une grande diversité dans sa forme d’une personne à l’autre. En outre, elle peut contenir des granulations qui s’avèrent être des cristaux d’apatite.

Notre hypothèse de travail est que la glande pinéale est l’organe sensoriel de la médiumnité. La glande pinéale capte les ondes du spectre électromagnétique issues de la dimension spirituelle. René Descartes affirmait que la glande pinéale est le point de connexion de l’esprit au cerveau. Nous essayerons de trouver un fondement biophysique à cette hypothèse.

La tomographie peut mettre en évidence des incrustations dans la glande pinéale; c’est le phénomène de la bio-minéralisation. Seulement si ces cristaux d’apatite sont en quantité suffisante elles peuvent produire une image radio-opaque visible à la tomographie. La quantité de cristaux est indépendante de l’âge. Ainsi, un enfant peut avoir une grande densité de cristaux alors que certains adultes n’en présentent pas aux rayons X et à la tomographie.

Nous avons étudié la microstructure de la glande pinéale dans le but de connaître les éléments existant en elle, qui pourraient être responsables d’un processus de captation magnétique d’ondes, qui théoriquement viendraient du monde spirituel et par le biais de la télépathie.

Y a-t-il dans la glande pinéale des structures qui pourraient être responsables de ce phénomène de captation ? Nous avons photographié son intérieur, observé les coupes… en nous servant du microscope électronique de l’Institut de Sciences Biomédicales de l’Université de S. Paulo.

La glande pinéale peut ressembler à une mûre contenant des incrustations qui dans leur ensemble présentent une radio-opacité sous forme d’un point blanc au milieu de cerveau. Examinés de plus près, ces cristaux d’apatite sont sphériques et entourés d’une couche de tissu conjonctif. Tout indique que les cristaux sont des structures prévues dans le champ morphogénétique de la personne, c'est-à-dire, que chaque personne naît avec une prédisposition à avoir un certain nombre de « cocons » dans la glande où se logent les cristaux d’apatite. En cassant ce cristal, on observe sa structure interne qui est formée de lamelles concentriques. Chez la personne âgée, les lamelles sont plus nombreuses dans chaque cristal. Autrefois, on admettait que la glande pinéale se calcifiait et perdait ses fonctions à partir d’un certain âge. Aujourd’hui nous savons que le processus de bio-minéralisation est impliqué dans une fonction importante de la glande, sa capacité métabolique. Ces cristaux ne sont pas des structures mortes car ils possèdent une microcirculation sanguine. Ils sont donc métaboliquement actifs, des structures vivantes. La minéralisation ne représente pas la mort de la glande car il existe un métabolisme intense dans ces structures diamagnétiques.

Par la diffraction des rayons X nous avons constaté non seulement qu’ils sont des cristaux – en raison des pointes qu’ils forment – mais encore qu’ils ont des propriétés diamagnétiques, qu’ils rejettent faiblement le champ magnétique. Dans un langage plus simple, nous pouvons dire que c’est comme si l’onde incidait sur un cristal et ricochait vers un autre et ainsi de suite. Le champ magnétique est donc séquestré par la glande. Plus il y a de cristaux dans la glande, plus grande est la capacité de capter le champ magnétique et ceci caractérise le phénomène médiumnique à proprement parler. Autant la captation de ce qui vient de la dimension spirituelle, des univers parallèles, que la télépathie qui est une communication issue de notre dimension provenant de personnes incarnées. La glande pinéale capterait certaines fréquences du monde spirituel qui seraient en syntonie ou résonance avec le type d’onde émis par la personne, selon son climat mental.

La glande pinéale fonctionnerait comme une caisse de résonance des ondes mentales et serait capable d’être l’intermédiaire des phénomènes médiumniques. Notre hypothèse de travail est donc que la glande pinéale est l’organe sensoriel de la médiumnité, qui comme un téléphone portable capte les ondes du spectre électromagnétique qui viennent de la dimension spirituelle. Le lobe frontal fait le jugement critique du message, secondé par les autres aires.

Il existe une corrélation entre la densité de cristaux d’apatite et la capacité de capturer des ondes du spectre électromagnétique.

Selon notre hypothèse, la présence de cristaux d’apatite rend possible la capture du champ magnétique propre aux phénomènes des états de transe comme on les observe lors des phénomènes de psychophonie, de psychographie et d’autres. En l’absence des dits cristaux, le contact avec le monde spirituel se fait par dédoublement soit par la dite médiumnité animique. L’esprit quitte momentanément le corps et grâce à ce déplacement un contact plus direct, d’esprit à esprit s’établit.

Dans un phénomène médiumnique authentique, comme on l’observe chez les médiums ayant un degré élevé de biominéralisation de leur glande pinéale, la communication a lieu par séquestre du champ magnétique ; c’est comme si l’esprit qui entre en communication se servait du corps du médium pour s’exprimer.

Pourquoi est-il important de faire la différence entre ces deux modèles de phénomènes ? C’est parce que cliniquement les symptômes sont différents d’un cas à l’autre. Je présenterai les détails de ce que j’ai pu observer car cela pourrait faire l’objet d’une recherche par ceux qui voudraient donner suite à cette recherche.

Nous avons pu constater que les personnes qui présentent le phénomène de dédoublement présentent certaines caractéristiques curieuses, comme par exemple, des troubles du sommeil, des états de somnambulisme ou des variantes telles que les terreurs nocturnes, une agitation et des contractions pendant le sommeil, ainsi que le bruxisme (grincement des dents).

Ces personnes relatent souvent des états d’anxiété ou des phobies. Notre hypothèse est la suivante : l’individu qui se dédouble n’a pas conscience de ce qui se passe ; il capte une masse d’éléments issus à la fois du monde spirituel et du subconscient. Il se produit une surcharge de la senso-perception qui mène à un état d’hyperesthésie et d’anxiété, vu qu’il doit faire face à des sensations inconnues. L’individu projette alors ses peurs sur des choses plus concrètes tels qu’un ascenseur, des insectes…

Ce type d’état est connu des yogis. Ils se dédoublent, ont une perception plus élargie de ce qui les entoure, mais ils déclenchent le phénomène de façon consciente et disciplinée. En outre, ils augmentent leur capacité de « plonger » en eux-mêmes.

Essayons d’imaginer une personne qui peut se dédoubler mais n’en a pas conscience; sa senso-perception s’élargit mais elle ne sait ce qui se passe, ce qu’elle est allée chercher. Le champ est ouvert à la captation des éléments de l’univers, de l’espace spirituel et aussi de son subconscient mais, n’ayant pas un but, elle se trouve à la merci de ce qui vient, de ce qu’elle capte. La personne ainsi surchargée de stimuli est envahie par l’anxiété. Souvent, elle est terrifiée par une peur de « je ne sais quoi » qui n’échappe pas à son auto-critique. Si elle plonge à l’intérieur d’elle-même sans objectivité, elle risque de trouver et d’absorber des choses souvent en rapport avec son passé. Ce choc produit une chute d’énergie. Elle oscillera alors entre l’anxiété, la dépression et la phobie. Or, en s’intéressant à son psychisme, nous ne pouvons trouver une consistance dans le psycho-diagnostic qui justifie l’importance des symptômes.

Jung appelait ce phénomène la causalité. La quantité de symptômes présentés par le patient étant disproportionnée à ce que l’on observe dans son psychisme. L’individu qui se dédouble doit avoir des objectifs de vie très clairs pour que sa senso-perception soit orientée vers leur conquête, de sorte que la dépense d’énergie soit compensée par un gain spirituel, y compris le « plongeon » à l’intérieur de lui-même. C’est une façon d’éviter le gaspillage d’énergie.

J’ai également observé que les personnes qui se dédoublent présentent des phénomènes organiques cholinergiques soit une augmentation de l’activité du tube digestif et la diminution de la tension artérielle.

Curieusement, les médiums d’ectoplasmie, producteurs de l’énergie de guérison et de phénomènes de matérialisation, sont aussi des médiums de dédoublement. Il semblerait que le dédoublement augmente la production d’ectoplasme associé peut-être à l’augmentation de l’activité sensorielle. Le médium de dédoublement est donc un bon médium de matérialisation.

André Luiz par la psychographie de Chico Xavier, relate exactement ce fait : les médiums de matérialisation ont un péristaltisme augmenté tout comme une production chloropeptique élevée, celle-ci ayant une fonction cholinergique.

Ce type de médiumnité ne se manifeste pas toujours par des phénomènes mais est souvent accompagné de dépression, de phobies, d’anxiété et de troubles digestifs. Dans ce cas de figure, il faut que la personne augmente sa connaissance des modèles sensoriels, développe sa médiumnité pour maîtriser ces phénomènes et en faire un usage constructif.

Les gens qui présentent une grande biominéralisation de leur glande pinéale sont habituellement des médiums de transe, qui présentent des phénomènes organiques psychiques un peu plus différenciés, qui s’accompagnent d’une stimulation adrénergique et produisent donc une tachycardie avec accélération du rythme cardiaque, une diminution du fonctionnement de l’appareil digestif, une augmentation de la circulation rénale et du cerveau et une diminution du flux sanguin périphérique.

Chez eux, l’interférence des esprits provoque des phénomènes adrénergiques et le médium risque de perdre le contrôle de certains comportements. Des quels ? Les comportements psychobiologiques ou organiques : l’agressivité auto-dirigée qui se manifeste par la dépression ou des phobies, dirigée contre l’entourage et qui se manifeste par une irritabilité, voire de la violence ; les organiques touchent à la faim, la sexualité, le sommeil. Ces comportements sont régis par l’hypothalamus.


Comment fonctionne ce processus lié à la glande pinéale ?

L’individu capte par la glande pinéale l’onde du spectre magnétique propre à la communication. Mais il n’en a souvent pas conscience. Cette captation amplifie les phénomènes qui se produisent dans cette autre partie du cerveau qu’est l’hypothalamus. La personne sous une influence spirituelle peut avoir une altération et une perte cyclique du contrôle du comportement, ainsi les troubles alimentaires (résultant en crises de boulimie ou au contraire, menant à une anorexie), les différents types de trouble du sommeil, des troubles de la sexualité (difficulté d’établir des liens) et les troubles des affects déjà mentionnés (irritabilité, agressivité, dépression, etc).

La personne peut parfois se rendre compte de la disproportion entre sa réponse et le stimulus. Elle affirme alors souvent ne pas pouvoir maîtriser ses comportements. En outre, la stimulation du système nerveux adrénergique prédispose la personne aux maladies. Par une augmentation du flux rénal, elle peut former des calculs. L’augmentation de la circulation sanguine cérébrale peut provoquer des céphalées (maux de tête) entre autres. L’effet adrénergique sur le cœur peut causer des arythmies cardiaques, une hypertension artérielle. Si l’impact de ces influences n’est pas contrôlé, il a risque de lésions organiques. Et puisque l’interférence spirituelle se produit dans un organe du cerveau, elle aura des effets sur le psychisme, c'est-à-dire sur les comportements psychobiologiques.

La question qui se pose est alors : Ce problème est-il de nature spirituelle ou organique ?

En réalité, toute influence spirituelle a un impact sur l’organisme et produit des altérations du système nerveux autonome. Il y a donc une conjugaison de facteurs. Une personne peut avoir une médiumnité ostensive sans pour autant présenter la clairvoyance ou la clairaudiance. Si nous prenons en compte que c’est l’hypothalamus qui est atteint, il est logique d’observer des troubles hormonaux accompagnant les altérations du système nerveux autonome ainsi que des altérations psychiatriques.

La phénoménologie médiumnique est riche dans son expression clinique et ne se manifeste pas toujours par des phénomènes paranormaux.


Phénoménologie organique et psychique de la médiumnité

La médiumnité ne se manifeste pas toujours de manière fracassante. Dans la plupart des cas, au quotidien, le phénomène médiumnique déclenche un symptôme. Des altérations de comportement psychobiologique associées aux altérations de l’état de transe.

Nous essaierons de mettre en rapport les phénomènes avec l’anatomie du cerveau. Pour le phénomène médiumnique, nous travaillons sur l’hypothèse que l’organe sensoriel concerné est la glande pinéale. Nous rappelons que tout phénomène de senso-perception implique l’existence d’un organe sensoriel qui capte le stimulus et une aire du cortex cérébral qui traite l’information, rendant ainsi le stimulus accessible à la raison, au contrôle de soi. Si nous prenons pour exemple la vision : les yeux captent l’image et celle-ci est traitée par le cortex occipital, qui est l’aire de perception corticale.

La glande pinéale capterait aussi le stimulus médiumnique par les ondes magnétiques qui viennent de l’univers parallèle ou monde spirituel. Ce stimulus serait envoyé au lobe frontal, qui ferait les connexions nécessaires afin que l’individu puisse assumer le contrôle de ces échanges entre son univers mental-cérébral et le monde spirituel.

Pourquoi n’en est il pas ainsi toujours ? Or, pour profiter de ces ressources et utiliser le lobe frontal comme une structure qui traite les captations médiumniques, venues de la glande pinéale, il faut s’entraîner. L’individu qui développe et alimente en lui la transcendance, la capacité d’aimer, de tolérer, de résoudre les problèmes, dilate les aires du lobe frontal ; sans ces qualités psychologiques, il n’y a pas de développement de cette région si importante du cerveau. Si l’intérêt pour la transcendance est inexistant, il n’y a pas de traitement cognitif de la captation médiumnique.

La captation médiumnique est drainée vers des aires plus internes du cerveau, plus primitives comme l’hypothalamus. Ainsi, l’individu qui n’a ni la compréhension ni la capacité d’élaborer ce qu’il capte du plan spirituel, n’utilise pas sa perception médiumnique et ne profite pas des bénéfices qu’elle offre, par manque d’intérêt. En conséquence, toutes les captations réalisées par la glande pinéale sont drainées vers les structures adjacentes du cortex, principalement l’hypothalamus.

L’hypothalamus est le siège des comportements psychobiologiques. C’est là que se trouvent les aires de la faim, de la sexualité, de l’agressivité et c’est par lui que transite le système réticulaire activateur ascendant, responsable de l’état de sommeil et de veille. Le phénomène médiumnique peut donc provoquer des troubles dans ces secteurs-là.

N’est-il pas intéressant que ces comportements inhérents à cette aire du cerveau, l’hypothalamus, fassent partie de ce que l’on nomme la psychologie biologique ? C’est des acquisitions que l’on a pas dû apprendre : on naît en sachant dormir et se réveiller ; l’instinct sexuel et de préservation de la vie se manifestent tôt. De même, sont présentes les pulsions agressives orientées soit vers le courage, qui seraient une élaboration positive de l’agressivité, soit vers l’irritabilité. Il existe des bébés irritables et nous voyons également chez les animaux des états agressifs et violents ou encore des états dépressifs et phobiques.

Si l’individu ne développe point sa capacité de transcendance, ne cherche pas le contact avec cet univers parallèle qui l’entoure, son lobe frontal est inactif. Les captations faites par la glande pinéale sont alors dirigées vers l’hypothalamus et nous assistons à une potentialisation des comportements décrits. Le phénomène médiumnique ne se manifeste pas toujours par un phénomène paranormal. La plupart des fois, il se manifeste par l’exacerbation des symptômes.

Comment pourrions-nous le vérifier ? De la façon suivante : les ondes magnétiques provenant de l’influence spirituelle sont captées par la glande pinéale de manière analogue à ce qui se produit avec un téléphone portable. Cette énergie est dirigée vers l’hypothalamus et circule dans ce territoire, en agissant sur les secteurs responsables des comportements psycho-biologiques, en augmentant leurs effets : par une faim terrible qui n’est pas justifiée par les besoins métaboliques (ou au contraire, par une anorexie) ; par des altérations de la sexualité, du sommeil, de l’humeur. La personne peut devenir irritable, agressive, dépressive, phobique, voire violente.

Cette interférence étant extérieure, l’individu ne fait qu’établir sa prédisposition, par une syntonie favorisant la réception de cette influence et, par résonance, en émettant une fonction d’onde alliée à un modèle de comportement, qui à son tour syntonise avec les ondes du spectre électromagnétique issues du monde spirituel.

C’est l’individu qui détermine le modèle d’onde qu’il reçoit, le type de liaison, de communication médiumnique qui arrive jusqu’à lui mais après la captation par la glande pinéale, il perd le contrôle de la situation. C’est une des caractéristiques de la phénoménologie médiumnique, celle de l’effet superlatif que la personne concentre en elle-même.

Analysons la question de la perte du contrôle. Il existe une co-participation de l’individu et de l’esprit qui l’influence. La responsabilité est partagée. L’éminent psychanalyste Carl Gustav Jung, en décrivant l’acausalité affirme que l’individu présente un symptôme dont la dimension ne semble pas justifiée. Dans ces types de cas, les tests psychologiques et le psychodiagnostic n’expliquent pas l’ampleur des symptômes. Le phénomène de l’acausalité est une des caractéristiques de l’interférence spirituelle.

La personne se demande souvent : mon problème est-il de nature biologique, psychologique ou spirituelle ? Est-ce un problème médical ? Pour y répondre, nous devons considérer que l’influence spirituelle est une fonction de senso-perception, elle atteint le cerveau et causera des effets organiques. Répondre qu’il est organique ou qu’il est spirituel n’a pas de sens puisque les deux aspects sont imbriqués.

En accompagnant plusieurs cas cliniques de neurochirurgie de l’hypophyse, nous avons constaté une interactivité médiumnique augmentée chez ces patients, qui présentaient une phénoménologie d’états de transe touchant au domaine de la psychiatrie. Or, si l’on touche au circuit cérébral, que ce soit par une neurochirurgie, par un traitement chimique ou en utilisant des substances psychoactives particulièrement celles qui activent la médiumnité comme le cannabis, la cocaïne, l’acide lysergique, nous influençons le champ médiumnique. En modifiant le substrat organique, en l’ouvrant par l’ingestion de substances chimiques, nous touchons forcément au champ médiumnique.

Bien des patients qui utilisent des drogues ont un élargissement du champ médiumnique et voient les plans inférieurs de la terre et interagissent avec eux. Ces visions coïncident souvent avec les descriptions de l’Enfer de Dante, dans la Divine Comédie. Ceci fait partie de l’univers psychédélique de l’usage de drogues.

Stanislav Grof, l’éminent psychiatre tchèque naturalisé américain, un des fondateurs de la psychologie trans-personnelle, a participé en tant que volontaire aux expériences faites par le laboratoire Sandoz pour tester l’acide lysergique découvert par Alfred Hofman. Il en a fait une description du monde spirituel qu’il a rencontré. Par la suite, par des exercices respiratoires pouvant induire des états de transe et par des techniques liées aux modèles hypnotiques…….

On peut utiliser un médicament et produire l’effet inverse, soit en donnant un neuroleptique, par exemple, on fait obstacle à un état de transe et permettre au patient de mieux se centrer. La médiumnité n’est pas seulement une fonction organique, elle concerne aussi l’orientation de l’univers psychique ; l’état émotionnel et la direction de la pensée que la personne imprime dans le parcours de sa vie interfère également dans ce ce qu’elle cherche, ce avec quoi elle est en syntonie en termes de rapport médiumnique.

La tomographie par émission de positrons le prouve : l’acte de penser consomme de l’oxygène et du glucose, la pensée provoque, dans ses diverses tonalités, l’augmentation de la microcirculation cérébrale dans les aires spécifiques qui appartiennent à ce modèle de pensée. Il est donc possible de constater que quand l’individu s’efforce pour se souvenir de quelque chose, dans la tomographie apparaît une augmentation de la microcirculation cérébrale dans le secteur de la mémoire. De même, quand le raisonnement est plus aigu, il y a augmentation de la microcirculation dans les secteurs préfrontaux, si c’est pour la vision, c’est le lobe occipital et ainsi de suite.

Nous voyons ainsi que le psychisme interfère directement dans la dynamique cérébrale. Le type de pensées ainsi que les émotions associées reconditionnent la chimie du cerveau, de même qu’un médicament, voilà pourquoi il est important d’en prendre conscience. La volonté qui vient s’ajouter à la pensée déclenche un processus fort intéressant. L’idée, qui est inscrite chimiquement dans le cerveau, favorise toute la gamme de senso-perception et d’activité motrice. Ainsi, l’idée se transforme en action et l’action produit des réflexes. Le hasard n’existe pas. Freud s’était déjà penché longuement sur cette question, concluant que tout ce qui nous arrive vient d’une volonté subconsciente.

Par la logique déductive, nous pouvons travailler l’idée inverse : si une conséquence négative ,,,,,,,

Saint Augustin disait : après avoir donné le consentement, le consentement de la volonté, que ce soit par ignorance ou par faiblesse, le mal est fait. On peut interpréter ses mots de la manière suivante : l’individu alimente la volonté et elle donne son consentement. La modélisation de l’idée configure le cerveau, celui-ci réagit et ensuite la personne ne contrôle plus les conséquences.

C’est ce que l’on observe dans l’addiction. La personne réitère l’acte parce qu’elle a perdu le contrôle sur elle-même, sa volonté s’est subordonnée à la dépendance et celle-ci modèle l’idéation, la configure dans le cerveau. Le cerveau est conditionné pour actionner ce modèle de comportement à tout stimulus inducteur. Il est programmé pour perpétuer la dépendance.

Nous voyons que la structure psychique a une grande influence sur la médiumnité. En observant l’électroencéphalogramme de médiums en transe, nous constatons que l’électricité se modifie quand il y a interférence spirituelle. Les états de transe et de possession par des esprits sont à présent des diagnostics médicaux, classés sous F 44.3 dans le Code International des Maladies (CIM-10). L’état de transe est considéré comme une maladie quand il se produit de façon involontaire, mais il n’est pas pathologique quand l’individu à bon escient entre délibérément dans cet état. Nous le relevons car certains ouvrages d’auteurs français disséminent des fausses idées sur le vécu et la pratique spirites.

Dans nos expériences de mappage cérébral de médiums en transe psychophonique, nous avons observé à l’électroencéphalogramme un autre modèle de tracé : il s’agit d’ondes ralenties dans les lobes frontal et préfrontal. Ce type de tracé se produit également lors de crises hystéro-épileptiformes et encore dans les états de somnolence peu avant l’endormissement. Mais à la différence de ce qui se passe dans cette dernière situation où il y a une perte de la capacité d’expression verbale, le médium manifeste une énorme capacité de communication qui peut être accompagnée de mouvements et de gestes, parfois même d’une altération de la personnalité et du comportement.

Tout indique que la phénoménologie du sommeil héberge dans sa structure la phénoménologie médiumnique. Dans la phase de transition veille/sommeil (dite hypnagogique), les visions sont fréquentes et peuvent s’accompagner de pensées et d’idées qui ne font pas partie de « l’univers imaginaire » de l’individu, c’est une phase de pseudo-hallucinations car dans les vraies hallucinations, il y a un manque de cohérence. Il existe une logique dans la pseudo-hallucination mais les images, mots et phrases sont étrangers à la personne qui vit le phénomène et les idées peuvent même être opposées à celles de la personne qui les exprime.


*Le Grand collisionneur de hadrons (LHC) est un gigantesque instrument scientifique situé près de Genève, à cheval sur la frontière franco-suisse, à environ 100 mètres sous terre. C’est un accélérateur de particules, avec lequel les physiciens vont étudier les plus petites particules connues : les composants fondamentaux de la matière. Le LHC va révolutionner notre compréhension du monde, de l’infiniment petit, à l'intérieur des atomes, à l’infiniment grand de l’Univers.

Phénoménologie organique et psychique de la médiumnité
Sérgio Felipe de Oliveira
AME-CHNew Medicine for the new Millenium
http://www.ame-ch.org/

http://www.livres-spirites.org/
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