silence Admin
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| Sujet: Le Tchö Dim 16 Mar - 13:59 | |
| Pratique Initiatique particulière : Le Tchö « Ce ne sont pas les circonstances apparaissant comme vision karmique qui conditionnent une personne; c'est l'attachement de cette personne qui permet à ce qui apparaît de la conditionner » Padampa Sangyé. Parmi les pratiques, tibétaine, en dehors de la classification des tantra,il y a le Tchö. Ce rite a était adopté par toutes les écoles, y compris l’école des Gelug-pa. Le mot « Thö » signifie couper, trancher. Il s’agit, dans le droit fil de l’enseignement de Bouddha, de trancher le moi et de neutraliser ses trois poisons, avidité, aversion, aveuglement. Le fondateur de l’école du Thö est une femme, une yogini, Machig Lapdron qui suivait l’enseignement spirituel de son maître indien venant au Tibet afin de diffuser son enseignement et à la recherche des enseignements sacrés. Le Tchö propose une méditation sur la mort et l’horreur, fréquente dans le bouddhisme primitif, il met en application la doctrine de vacuité. On la pratique dans des lieux redoutables en des heures redoutables, la nuit, dans un cimetière, dans un charnier. Le pratiquant est un méditant ! Il doit, comme dans les Mystères antiques des autres civilisations, affronter la peur, sa propre peur, et voir que les dieux, les génies, ne sont que des formations mentales, mais puissantes, qu’on peut dominer, diriger. Ce dernier point caractérise fortement l’ésotérisme tibétain. Et carthartiquement, la passion peut se métamorphoser en vertu. |
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