Vivait au VIè siècle et était né à Ponthieu. Par la suite il devint évêque d’Amiens. Un jour qu’il disait la messe, il découvrit que le ciboire était vide, qu’il n’y restait plus aucune hostie. Comme il se désolait de ne pouvoir ni communier, ni donner la communion, le Christ lui apparut et déposa des hosties dans le ciboire. C’est en souvenir de ce miracle que les Compagnons firent de Saint Honoré le patron des pâtissiers et donnèrent son nom à un gâteau.


Dans le jeu de l’oracle le Saint est représenté dans son costume d’évêque. Il porte la mitre et tient la crosse, symboles de ses fonctions. Il se tient dans un paysage campagnard d’un vert tendre, où ondulent de douces collines. Derrière lui, on aperçoit un moulin à eau, au bord d’un petit torrent qui fait tourner sa roue. Devant lui, au premier plan, à côté d’un buisson fleuri de fleurs blanches printanières, une table nappée de rose est couverte de gâteaux. Le gros gâteau à la crème évoque le Saint Honoré auquel l’évêque a donné son nom. Tout autour, un assortiment de gâteaux plus petits, un croissant, un éclair au chocolat, divers gâteaux à la crème, ainsi que des petits pains longs s’offrent à la gourmandise des humains. Dans une corbeille sont placés trois pains ronds. Le Saint tient une pelle à pain, sur laquelle se trouvent trois pâtons prêts à être enfournés. Le manche de la pelle forme une croix avec la hampe de la crosse.

Tout cela symbolise évidemment l’abondance de biens ou une production importante…

Cécile vivait à Rome au 2è siècle de notre ère et était issue de très noble famille. Fervente chrétienne, elle avait pris l’habitude, à l’instar du roi David de la Bible, de chanter les louanges du Seigneur en s’accompagnant d’instruments de musique. Elle avait aussi fait vœu de virginité, mais ses parents, ne pensant qu’à son bien, la marièrent à un jeune et charmant païen de bonne famille nommé Valérien. Bien résolue à garder sa virginité et à se consacrer au Seigneur, elle convertit son mari en lui faisant voir un ange : « Jeune et tendre ami, lui dit-elle, j’ai un secret à te confier… un ange du Seigneur me garde ; il t’aimera comme il m’aime et il te prodiguera ses faveurs, si, comme moi, tu te consacres à Dieu. » Il lui répondit : « Si tu veux que je croie en ta parole, fais-moi voir cet ange. » Elle lui répondit : « Tu le verras quand tu auras été purifié », et elle l’envoya chez le chef des chrétiens, Le Saint Pontife Urbain, qui le baptisa. Lorsque Valérien eut été baptisé par le Pape, il retourna chez Cécile qui était en train de prier.

Près d’elle resplendissait l’ange du Seigneur. Il tenait deux couronnes entrelacées de roses et de lys. Il en posa une sur la tête de Cécile et l’autre sur celle de Valérien. Valérien s’empressa alors de faire baptiser son frère, et dans les jours qui suivirent ils furent tous trois mis à mort. Cécile fut envoyée chez le préfet Almachius et tandis qu’on la conduisait sous escorte, elle converti 400 païens. Elle fut condamnée à mourir étouffée dans des bains surchauffés et sans air, mais elle en sorti indemne. On lui trancha alors la tête avec une épée, mais elle survécut encore trois jours jusqu’à ce qu’enfin elle remette son âme au Seigneur. On comprend pourquoi elle fut vénérée comme une très grande martyre dès le quatrième siècle et qu’elle soit devenue la patronne des musiciens.


Dans le jeu de l’oracle des Saints, Cécile est représentée en robe blanche de patricienne romaine. Ses cheveux blonds ondulent en vagues et sont maintenus par un léger lien. Elle semble se trouver déjà au ciel avec le luth qu’elle utilisa pour louer le Seigneur. Trois roses rouges l’entourent. L’épée qui la décapita est à son côté.