silence
Admin
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 |  Sujet: Arcane Couleur de Michel Albert-Vanel  Sam 16 Mar - 12:47 | |
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Arcane Couleur
Jeu de cartes de Michel Albert-Vanel, c'est un tarot divinatoire,un outil pédagogique, un objet de méditation ! L'idée de ce jeu est venue à la suite de recherches à caractère purement méthodologique, sur les combinaisons de couleurs; quelle surprise alors de constater que cette structure strictement mathématique, était exactement conforme à l'organisation numérique des Tarots classiques, tel que le Tarot de Marseille ! De cette constatation est venue l'idée de créer un Tarot spécifique aux combinaisons de couleurs. Divers auteurs se sont demandés, au cours de ces derniers siècles, si le Tarot de Marseille ne dissimulerait pas une structure universelle sous le masque des allégories ? Ce secret perdu consisterait dans un certain rapport entre les 22 Arcanes Majeur et les arcanes Mineurs... En effet, Arcane Couleur montre que, si "secret" il y a, ce secret tiendrait simplement au fait que les 22 Arcanes Majeurs résumeraient l'ensemble des Arcanes Mineurs... Cette structure nous est révélée à l'évidence par le jeu des seules couleurs. 80 cartes+livret en français... et trois ans de travail pour la création de ce superbe jeu de carte qui fait appel à toutes les connaissances de l'humanité ! Cliquez sur l'image pour acheter ARCANE COULEUR de Michel Albert-Vanel
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jelt
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| | Sujet: Rencontre Michel Albert-Vanel et Jelt Sam 16 Mar - 17:05 | |
| J'ai eu le plaisir de rencontrer monsieur Michel Albert-Vanel à son domicile, ce fut de fort bons moments de présentation et d'échanges qui sont à renouvelés bientôt ! Michel ALBERT-VANEL est de nationalité française, il a fondé le groupe couleur de l'ENSAD (Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs), dans lequel enseignèrent, entre autres, Jacques Fillacier et Jean-Philippe Lenclos.
Il fut Chargé du Thème "Lumière" et conseiller scientifique à la Cité des Sciences et de l'Industrie de La Villette, à Paris.
C'est dire que pour lui, la relation art et science est tout à fait essentielle.
Il a également fondé la Fédération Française de la Couleur, dans le but de réunir chercheurs et plasticiens, travaillant dans ce domaine.
Mais, en tant que peintre et plasticien, il fut surtout l'auteur du Système Planétaire des Couleurs.
Ce nouveau système a pour originalité de fonctionner par interactions.
La réflexion a consisté à se dire: A quoi bon vouloir perfectionner des systèmes de classification de couleurs isolées, alors que dans tous les métiers de plasticiens, il s'agit de combinaisons de couleurs!
En effet, un tableau, un paysage, un objet design, une architecture... ne sont autres que des combinaisons de couleurs.
Le challenge fut alors de créer un système de classification fonctionnant par combinaisons.
Comme l'espace à établir présentait de multiples dimensions, la solution fut de lui conférer une structure planétaire, avec ses étoiles principales, ses planètes et ses satellites en orbite.
Cela a permis d'y instaurer nos perceptions colorées, selon une certaine hiérarchie partant des ensembles principaux, pour se diriger vers des variations de plus en plus fines.
Le système «chromatique-planétaire» mis au point par le Français Michel Albert-Vanel vise à rendre compte des effets de la perception des couleurs qui nous frappent les yeux quotidiennement. Ces couleurs s’influencent réciproquement et se modifient en fonction de l’environnement où nous les percevons. A la base de ce système aussi nouveau qu’inhabituel, des «planètes» tournent sur elles-mêmes et matérialisent les quatre couleurs primaires d’Ewald Hering: jaune (J), rouge (R), vert (V) et bleu (B). Elles ont comme «satellites» des lunes qui représentent les couleurs secondaires. De nouveaux paramètres sont introduits pour décrire le contexte dans lequel se trouve une couleur: à côté de la trilogie habituelle (ton, luminosité et saturation), on a le contraste et la matière.
Les couleurs ne sont pas des concepts abstraits, mais des perceptions bien réelles; on ne les enregistre pas isolément, mais le plus souvent en groupes, perçus comme des totalités. De nouveaux paramètres sont donc introduits pour décrire le contexte dans lequel se trouve une couleur: à côté de la trilogie habituelle (ton, luminosité et saturation), on a le contraste et la matière. Le contraste permet de réunir trois nouvelles échelles décrivant les mélanges ou groupements de couleurs. L’une d’elles reprend la variable du ton et va du monochrome (sans contraste) au polychrome (contraste maximal). Les deux autres échelles enregistrent la luminosité et la saturation, et vont des couleurs simples aux couleurs complexes. La matière offre de nouveau trois échelles: la première va de l’actif (lumière) au passif (pigment); la seconde, du transparent à l’opaque; la troisième, du mat au brillant.
Lorsque l'on veut élaborer une figure de ce système chromatique, on peut choisir ad libitum trois des multiples groupes de variables proposées. Le système pris dans son ensemble peut servir à repérer les couleurs dans des images impressionnistes complexes, puisqu’il est en mesure d’indiquer des combinaisons chromatiques presque infinies. A l’opposé de cette multiplicité, notre perception quotidienne se fait à l’aide de quelques groupes principaux de couleurs, que l’on pourrait ainsi représenter comme des planètes entourées de petites lunes. Cet espace chromatique est très naturellement multidimensionnel et… spatial. |
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