Bonsoir à toutes et à tous.

Comme le sujet est intéressant.

Je te prends la main pour te conduire là où tu ne peux aller.

Je te prends ce jouet, mais est-ce que tu vas me le redonner.

l'avare a eu peur : une intonation dans la voix, un autre sens au mot prendre a permis à ce vieil avare de se sortir de ce puits.

Je te prends pour époux, je te prends pour femme a un autre sens de respect, de fidélité, d'amour : je t'appartiens.

Mais qui appartient à qui. ?.

J'ai remarqué au fil des années lorsque les gens se séparent alors qu'ils avaient juré de s'appartenir ne s'appartiennent plus.

Ce que je te donne, je préférerais :ce que je t'offre ne m'appartient plus.

je vais écrire donner c'est donner, reprendre, c'est voler.

Qu'il soit de conscience, d'appartenance le mot prendre est pour moi, illusion, le verbe donner est aussi illusion. Mais cela n'est que mon humble avis.

Recherchons justement ce qui me vient à l'esprit dans le dharma (excusez-moi) tout l'enseignement philosophique ou autre : et, c'est de moi : rien ne nous appartient. Nous donnons ce que nous voulons ou pouvons mais le regret ne doit pas nous traverser l'esprit.

Après chacun sa propre réflexion et réaction.

Pimpon et chacun (e) a suivi son sauvetage d'infortune a été confié à mes parents suite à mon cancer où s'il me mordille ou me griffe je me retrouve à l’hôpital vite fait. Depuis quatre jours un chat errant se couche sur mon palier. Il est miteux, malade mais, j'ai décidé avec culpabilité par rapport à mon Pimpon que le temps de l'hiver, je le ferai coucher chez moi, je lui ai parlé car je ne veux pas trahir mon Pimpon. Des amis bienveillants me disent de l'accepter sans culpabiliser pour Pimpon. Je viens de lui ouvrir ma porte.

JE LUI TENDS MA MAIN, JE LA LUI DONNE. IL NE ME LA PRENDS PAS. et je lui donne la liberté de rester ou de partir.

Bien à vous toutes et tous.

Sourire.

Jolie réponse Sourire

Je vais -donner- un avis rapide. En lisant le texte proposé par Silence, il m'est revenu en mémoire les leçons de géographie que l'on nous enseignait lorsque j'étais enfant. On nous parlait de "grands" navigateurs qui disaient à peu près ceci quand ils débarquaient pour la première fois sur le rivage d'une terre inconnue :

"Moi, untel, au nom de sa très gracieuse majesté X ou Y, je -prends- possession de cette terre"; et il plantait fièrement le drapeau de son pays dans le sable.

C'est bien beau tout ça. C'est très grandiose. Mais les indigènes de cette "nouvelle terre" étaient-ils prêts, eux, à lui -donner- ?

dubuisson

bonsoir dubuisson.

Non rien ne leur appartenait, ils ont pris

Mais comment savoir ce qu'ils ont pris ne leur appartenait pas. Ils l'ont fait.

Leur puissance, leur appartenance, a fait que ce qu'ils ont pris devenait leur propriété.

Donc, l'être soit disant "puissant" s'autorise le droit. de prendre Mais de quel droit!..

J'ai un beau costume, j'ai le droit de parader, de te faire remarquer que tu es pouilleux. Mais de quel droit...

Tu es pouilleux, donc tu n'as aucun droit. L'HABIT NE FAIT PAS LE MOINE...

Mon pauvre chat malheureux, pouilleux, n'aurai-il pas à une mesure différente de Pimpon, le même droit. Celui d'être chéri ce dont je pourrai lui apporter le temps que de quelques heures, que de quelques jours,que de quelques semaines et voir jusqu’au printemps, le temps qu'il se refasse une santé.

Non, je ne prend pas, mais, je donne.

bien à vous.

sourire.

Nous prenons tous les dons de la vie !
Nous savons donner la vie ou donner vie !
c'est un perpétuel échange où nous avons notre libre arbitre, choisir de prendre ou de donner !!!