silence Admin
Nombre de messages : 2255 Bonus : 4299 Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: LES GUERRES selon André FARDEL Lun 1 Avr - 15:28 | |
| LES GUERRES selon André FARDEL de INSTITUT SPIRITUEL PSYCHOSIQUE - Calonne -Ricouart
Dans tous les pays du monde il est des hommes qui, comme l'exemple donné précédemment désirent la richesse, mais savent-ils l'utiliser au vrai bonheur ?
N'oubliez jamais que tout est à tous, et malheur à celui qui ne le comprend pas. Tous ceux qui auront contribué, d'une façon ou d'une autre, à semer le vent, qu'ils sachent qu'ils en récolteront la tempête et cette tempête, ils la subiront, lorsque l'esprit sera retourné dans cet au-delà. Leurs souffrances seront grandes quand ils verront réapparaître, devant les yeux de leur âme, toutes les misères et souffrances qu'ils auront provoquées.
Par la force de l'or, tout-puissant seigneur sur la Terre, des hommes, toujours plus avides de richesses, se font les artisans des fléaux qui dévastent des contrées, et font périr beaucoup d'hommes. Ils sont la proie facile pour les psychoses du Mal et conscients ou inconscients, c'est par eux, et à cause d'eux, que naissent les guerres.
Profitant des orgueilleux désirs des grandes nations, ils viennent, poussés par les forces du Mal, dresser ces nations l'une contre l'autre, dirigées bien souvent par des hommes trop faibles, ou dans l'impossibilité de faire valoir leurs qualités, obligés qu'ils sont de subir les monopoles. La plupart de ces dirigeants sont beaucoup plus friands d'orgueil et de notoriété. Ils se prennent pour des hommes supérieurs, alors qu'ils servent misérablement les forces du Mal.
Désignés comme guides par leurs concitoyens, ils auront, là aussi, à répondre de leur inconscience. Nous sommes d'ailleurs, tous des coupables, parce que nous voulons nous permettre de juger. N'avons nous pas également le privilège de désigner ceux qui doivent prendre en mains les intérêts des nations ?
Comme la plupart des habitants, sont des êtres d'évolution ne dépassant guère la moyenne, il est facile aux beaux parleurs de faire des promesses, et d'étaler d'éblouissantes perspectives, pour réunir autour d'eux un grand nombre de gens.
Avec la loi de dualité, il arrive presque toujours que les partis se retrouvent à presque égalité de forces.
Séparés par les préjugés, l'antagonisme entretenu fait qu'ils sont toujours prêts à s'entre-déchirer. Dans chaque nation de même langue, de mêmes moeurs, ce fait est irrévocable. Il y a toujours deux clans à l'intérieur des nations. Ces batailles intestines restent très souvent pacifiques, mais l'histoire nous apprend que bien des horreurs ont été commises.
Certains diront que c'est pour aider au progrès c'est peut-être vrai. Nous ne sommes pas ici pour juger. Ainsi donc se produisent des conflits intérieurs. Que dire des conflits entre nations ! Là encore se constate l'influence que quelques êtres peuvent avoir dans l'organisation de ces phénomènes.
Des êtres, avides de profits, fournisseurs d'armes, doivent évidemment écouler cette marchandise inerte, improductive à l'état de stock. Pour en tirer profits, un seul moyen se présente à leurs yeux : les faire servir. Par quels procédés vont-ils arriver à leurs fins ? Par l'entretien de l'antagonisme, en créant, si cela est nécessaire des foyers d'agitation où, par d'habiles manoeuvres il devient impossible d'éviter les affrontements. Ainsi naissent les guerres rendues possibles par le manque de vertus, de qualités, des gens du peuple.
Quand les hommes comprendront mieux le sens de la vie, ils s'efforceront de s'améliorer. En supprimant l'antagonisme intérieur d'abord, par l'exemple, cela fera supprimer également celui entre les nations.
Animés du sens de la justice, ils sauront choisir leurs dirigeants avec plus de clairvoyance afin que disparaisse cet axiome, la guerre, qui est une lutte de millions d'hommes ne se connaissant pas, au profit de quelques uns qui se connaissent bien.
Mais dans tout ceci, devant toutes ces horreurs, que fait Dieu, Lui le Créateur des hommes et des choses; n'a-t-Il pas honte de voir toutes ces misères ? Pourquoi en serait-il ainsi ? Dieu, grande justice, a créé les hommes en les dotant du libre-arbitre, afin qu'ils sachent mériter par eux- mêmes le bonheur. La vie d'un homme devrait-elle durer cent ans, ce n'est qu'une seconde dans l'éternité.
Dieu n'intervient pas pour empêcher ces conflits, parce qu'Il sait, que ce qui n'est pas fait ce jour, le sera demain.
Dieu est comme un père qui ne peut venir à bout d'un fils récalcitrant, et qui lui laisse le choix de sa vie. Selon ce qu'elle sera, il en subira les bonnes ou mauvaises conséquences. Il sait ce père, qu'un jour son fils lui reviendra.
Dieu agit de la même façon que cet homme qui aime son enfant sans en être compris, et qui sera heureux de son bonheur, malheureux de ses déboires.
Laissons aux athées, aux matérialistes le soin d'appliquer leurs théories. Ils ne veulent pas venir vers le bien parce qu'ils ont peur des sacrifices. Il est donné aux hommes de grandes pensées, sous formes de proverbes.
Prenons ceux-ci en exemple : « Va où tu veux, meurs où tu dois. » « Il n'est pire sourd, que celui qui ne veut pas entendre. » « Les bons s'en vont, les mauvais restent. » « Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin, elle se casse. » Ce sont là des avertissements paraissant naïfs, mais en les méditant, on y trouve les vérités que la plupart des hommes veulent ignorer.
Puisque nous sommes dans le chapitre des guerres, essayons de voir ensemble la signification de ce proverbe qui dit « les bons s'en vont, les mauvais restent. » Dieu, toujours dans sa Miséricorde met à profit les conséquences de la bêtise des hommes.
Pourquoi permet-Il que les victimes des guerres soient presque toujours les meilleurs de ses enfants ? Il y a là une raison d'avenir : les millions de victimes, en devenant des désincarnés, n'ont perdu, spirituellement parlant, que leurs pauvres enveloppes charnelles.
Leurs Esprits, brutalement rendus à l'au-delà, restent tout d'abord surpris de ce brusque changement dans leur état.
Lorsqu'ils reprennent conscience, le sens de la réalité les glace d'horreur. Comprenant la triste situation de leurs malheureux frères, restés sur la Terre, au milieu du champ de bataille, leurs yeux s'ouvrent sur l'inutilité de cette bestiale brutalité...
Leurs bons sentiments prennent ombrage de ces calamités. Ils sentent la stupidité des raisonnements humains, lorsque la cupidité et l'orgueil les conduisent à ces cruautés.
Leur bonté d'âme les porte à désirer un changement dans les agissements des hommes. Dans l' « errance » la vue de l'Esprit n'est plus circonscrite. Une vision plus large les aide à trouver le remède qui atténuera d'abord, puis fera cesser ensuite cette dualité. En étroite collaboration avec les psychoses plus élevées, ils viendront aider leurs frères à mieux supporter leurs misères.
Ils travailleront de concert à leur instruction spirituelle, pour revenir eux-mêmes un jour refaire' une incarnation pour s'efforcer « de remettre de l'ordre dans la maison », c'est-à-dire de mettre en pratique les bons sentiments qui les agitent. C'est de ces théories que naissent les progrès qui ne manquent jamais de se réaliser après ces grandes secousses.
Les sciences, les lois sociales progressent et c'est cette constante progression qui fera l'avenir de l'humanité et son bonheur. Si le matérialisme domine encore aujourd'hui, la porte de la spiritualité est entrouverte sur le monde. Pour une meilleure compréhension voyons maintenant pourquoi les mauvais, c'est-à-dire les moins évolués, en principe, restent.
Supposons que le contraire se produise. Les bons restent sur la Terre.
Qui préparera l'avenir des générations futures ? Ceux qui aiment la guerre pour l'aventure qu'elle apporte, la violence de leurs moeurs les feront se révolter lorsqu'ils se verront réduits à l'impossibilité de continuer à extérioriser leurs mauvais penchants.
Au lieu de chercher à comprendre l'horreur de cet état de guerre, ils se cabreront, et viendront influencer leurs frères pour les pousser à plus de cruauté, cas assez fréquent, qui amène pas mal de monde à admettre avoir agi sous l'influence d'une force inconnue. C'est cette même force qui viendra les soutenir. Ce sont les psychoses du Mal, infériorisées par leurs défauts, qui viendront exciter les désirs de violence de ceux restés à combattre. En les excitant, elles leur feront perdre la compréhension sur l'inutilité de cette lutte qui ne leur apportera, matériellement, que des désillusions.
Aucune lutte par les armes ne profite, si ce n'est aux pourvoyeurs de matériel... Même pour les héros, désignés ainsi pour leurs faits d'armes exceptionnels, rien ne prouve leur courage spirituel puisqu'ils ont été amenés à bien des actes répréhensibles. Quoi qu'il en soit, ce sera pour eux plus tard, une source de regrets et de larmes. Peut-être recevront-ils une médaille, mais ils passeront vite dans la mémoire des hommes, et ils seront toujours les payants.
Un jour, ils auront à répondre devant Dieu de leur inconscience, et de l'incompréhension de leurs faiblesses.
Les mauvais désincarnés, toujours haineux, dépités des résultats, resteraient pour la plupart, renfermés sur eux-mêmes et ne pourraient ainsi préparer ni leurs vies futures, ni celles des générations à une plus grande spiritualité, et l'avenir de l'humanité en serait d'autant retardé, ce que veut justement éviter Dieu, au jugement infaillible.
Une évidence vient d'elle-même : nous ne voulons pas affirmer, après cette révélation, que tous les rescapés des guerres soient obligatoirement mauvais. Tous les bons n'y meurent pas; tous ceux qui sont plus mauvais non plus. Que chacun médite, et il en aura la compréhension.
Une vie d'homme est bien trop courte pour la gâcher, c'est pourquoi il faut se rapprocher de Dieu. C'est ce rapprochement par l’amour fraternel, qui fera disparaître les guerres, avec leurs tristes cortèges de misères. Malgré l'or, rien ne viendra plus obliger les hommes à s'entretuer pour la gloire et la richesse de quelques-uns.
L'Espoir en des jours meilleurs, plus sereins, naîtra dans le coeur des hommes, lorsque les bonnes forces, par les bonnes psychoses, reviendront avec de nouvelles ressources. Par les nouvelles réincarnations, avec une plus grande bonté, naîtra une génération d'hommes qui viendra avec l'horreur innée de la violence, mais surtout conscients de l'absurdité des guerres. Pour confirmer ces paroles, il est à noter que les après-guerres ont bien souvent apporté des améliorations dans les relations entre les peuples mais, pour que ces relations restent saines, il faudra faire disparaître la crainte réciproque, par une confiance fraternelle.
Il faut que les bonnes forces psychosiques soient aidées dans la réalisation des volontés divines, par la masse des hommes, quelque soit la couleur de peau. Tous les hommes sont frères.
C'est par la pratique d’Amour, de Bonté, de Charité que s'ouvrira la route du bonheur. Dieu le Père, dans sa clémence, nous a donné le libre choix. Vivre heureux dans la décence, malheureux sans la foi. Puissent les hommes mettre enfin en pratique les paroles du Maître Jésus « Aimez-vous les uns les autres. »
Tout le monde travaillant, il y aura davantage de bien-être matériel, tout le monde aimant, il y aura davantage de bonheur spirituel, donc plus de guerres, et, pour les hommes, plus de récrimination contre Dieu qui n'évite pas les guerres.
Chacun comprendra qu'il lui sera plus facile d'aller vers Lui par la porte de la Paix et de lAmour, que par celle de la violence et de l'injustice. |
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