La science des nombres est d’origine et d’invention mésopotamienne. Les savants de l’époque remplacèrent les noms des dieux par des nombres, dès l’époque du IIe millénaire av. J-C. Le système fonctionne par hiérarchie et par symbolisme. Par hiérarchie, puisque le dieu le plus puissant a le nombre le plus fort. Par symbolisme, puisque chaque nombre renvoi à une réalité naturelle qui donne le sens profond. Le symbolisme des nombres, en général, cache une origine astrologique.


La science des nombres, combinée à l’astrologie, et fondée sur les Mystères de la végétation et de l’agriculture, crée la science des cycles. Les mages et astronomes babyloniens ont observés que la lune, le soleil, la lune, les planètes ont des révolutions synodiques. Ils en conclurent que la vie de l’univers est périodique, qu’elle repasse éternellement par les mêmes phases, suivant un rythme perpétuel. C’est l’idée du Retour Eternel, que professeront toutes les grandes écoles grecques, à l’exclusion des atomistes. Chaque cycle est divisé par des événements divers que l’on retrouve dans les majeures civilisations de la terre et qui associer aux systèmes décimaux servira de référencements chiffré.


Le symbolisme astrologique n’a pas changé de nos jours, cette conception utilise l’analogie inverse. C’est la version primitive du ying et yang chinois.
Les sciences des cycles s’applique non seulement au monde, mais aussi encore à l’histoire, aux hommes.