silence Admin
Nombre de messages : 2255 Bonus : 4299 Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Façon d'opérer, pour obtenir le sommeil nerveux et le somnambulisme Lun 3 Juin - 13:24 | |
| Façon d'opérer, pour obtenir le sommeil nerveux et le somnambulisme Nous donnons ici notre façon d'opérer, pour obtenir le sommeil nerveux et le somnambulisme. On verra que nous avons seulement modifié les procédés qui précèdent.
Quand nous voulons produire le sommeil magnétique et le somnambulisme, nous opérons de préférence dans une pièce plutôt chaude que froide. Nous faisons asseoir commodément la personne qui veut bien se prêter a nos essais, nous l'engageons a rester passive et a ne pas s'occuper de ce que nous allons faire.
Nous nous asseyons en face du sujet et nous nous plaçons de façon que les mouvements que nous sommes obligés de faire ne nous fatiguent pas trop.
Nous prenons les mains de la personne qui veut bien tenter l'expérience ; nous appliquons nos pouces contre les siens, de telle sorte que le contact ait lieu par la face palmaire, et nous la fixons dans les yeux, en l'invitant a nous regarder de même.
Nous restons ainsi pendant 10 minutes ou un quart d'heure, et nous observons attentivement les effets physiologiques - que nous décrirons plus loin - qui se manifestent, ce qui nous permet de suivre la marche de l'opération. Si nous avons affaire a une personne impressionnable, ce laps de temps suffit pour obtenir la clôture des paupières, mais pas toujours le sommeil.
Nous lâchons alors les mains du sujet, et nous nous mettons debout, toujours en face de lui, afin de pouvoir faire nos mouvements plus librement. Nous élevons nos mains au niveau de sa tête et nous les plaçons a quelques centimètres au-dessus de celle-ci. Nous les y laissons environ pendant une vingtaine de secondes, pour les descendre ensuite latéralement a la hauteur des oreilles, la pointe des doigts tournée vers le cervelet, ou nous les arrêtons également pendant quelques secondes.
Nous faisons ces passes pendant cinq ou six minutes ; puis nous appliquons nos mains : une sur le front et l'autre sur le cervelet, ou nous les laissons aussi cinq ou six minutes.
Pour l'imposition des mains, nous nous plaçons au côté droit ou au côté gauche du sujet; après, nous nous asseyons de nouveau en face de lui, et nous élevons, a la hauteur de la racine de son nez, une main que nous descendons lentement jusqu'au sommet de sa poitrine. Nous la remontons ensuite et nous continuons ainsi jusqu’à ce que nous ayons obtenu l'immobilité et l'insensibilité absolues. Quand une de nos mains est fatiguée, nous employons l'autre. Nous avons soin que nos bras conservent toujours leur souplesse, car, s'il n'en était ainsi, nous nous fatiguerions en pure perte.
De temps a autre, nous nous rendons compte du degré auquel est arrivée la magnétisation, en prenant un des bras du sujet, en l'élevant a une certaine hauteur et en le lâchant brusquement. Si le bras conserve la position que nous lui avons donnée, c'est que nous avons déjà produit le sommeil nerveux.
Cette règle n'est pourtant pas absolue ; mais, quand une sorte de catalepsie se manifeste et qu'il y a insensibilité, on est sur du sommeil, mais pas toujours du somnambulisme. Pour arriver a ce dernier état, il ne reste plus qu'a avoir un peu de patience.
Nous adressons alors la parole au sujet, qui nous fait souvent connaître lui-même le degré de sommeil dans lequel il se trouve et le nombre de minutes que nous devons encore employer a la magnétisation. Parfois les mâchoires du sujet se contractent, et il est dans l'impossibilité de nous répondre. Pour faire cesser cette contracture, nous pratiquons un léger massage sur les masseters.
La paralysie de la langue peut également se produire : de légères frictions sous le menton et sur la partie antérieure du cou la font promptement disparaître.
Si le patient éprouve de la fatigue, s'il souffre d'une douleur quelconque, pour mettre fin a ces malaises sans importance, il suffit de promener les mains sur la partie affectée. Enfin, si l'on avait affaire a une indisposition plus sérieuse, il faudrait réveiller le sujet.
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