Calendrier maya et planète Vénus
Le manuscrit Maya désigné sous le nom de codex Cospi montre différents aspects de Vénus. Ainsi, avec les cycles de Vénus, les Mayas pensaient pouvoir prédire ce qui arriverait à chaque « mort » de Vénus.
En 1665, on fit cadeau de ce codex au marquis Ferdinand Cospi, qui l’intégra à sa bibliothèque. C’est un manuscrit précolonial qui présente le calendrier de 260 jours et plusieurs rituels. La première édition est de Kingsborough, des années 1831-1848.
Le codex Cospi est un codex manuscrit précolonial mixtèque ou tlaxcaltèque conservé à la Bibliothèque universitaire de Bologne.
Il est composé de 20 feuillets en cuir animal plié en accordéon, 12 pages ont été laissées vides de tout dessin au verso. Il a pour dimensions : 18 × 18 cm, et une longueur de 3,30m. C’est un des manuscrits possédant un des plus petits formats et le plus court en longueur. Il appartient au groupe Borgia par sa similarité au codex Borgia.
La couverture en cuir porte cette inscription : « Livre du Mexique, donné par Monsieur le Comte Valerio Zani à Monsieur le Marquis Cospi, le jour 26 décembre 1665. A demi effacé, on peut deviner l’ancien nom qui a été donné à ce manuscrit : le très insolite « Libro della China ».
Voici un lien internet ou vous pourrez voir toutes les pages du Codex Cospi, ci contre vous trouverez quelques pages a titre d’informations.
www.famsi.org/research/loubat/Cospi/thumbs0.html.
- La plupart des codices mexicains ont été dispersés dans des pays européens : on en trouve notamment à Paris, à Vienne, à Londres, à Dresde, à Madrid et au Vatican.
- Le gouvernement mexicain en a réclamé certains, au nom du patrimoine historique et culturel national. Ce fut le cas du Codex Badianus, rendu de mauvaise grâce au Mexique par la Bibliothèque Apostolique du Vatican. On raconte que le cardinal bibliothécaire conserve encore l’étui original qui protégeait ce codex…
- Au fil des siècles, des collectionneurs privés ont conservé ces manuscrits dans des « cabinets de curiosités », mais sans toujours apprécier leur valeur ni leur rareté. Ainsi, certains ont été baptisés de noms pour le moins étranges : « Livre des Hiéroglyphes Egyptiens » pour le Codex Laud ou « Livre de la Chine » pour le Codex Cospi !
On peut classer les codices en fonction de leur origine, leur époque, et leur contenu thématique: Si on privilégie l’origine, on les regroupe selon la civilisation à laquelle ils appartiennent: mayas, mixtèques, aztèques, tlaxcaltèques, etc. Si on préfère classer par époque, on tient compte de la conquête espagnole (1519-1521). Avant la conquête, on les appelle précolombiens, préhispaniques ou précortésiens. Après la conquête, on les appelle coloniaux et on mentionne si possible le siècle de réalisation.
Classés par thèmes, on constate que les codices peuvent traiter de :
• L’économie, avec des registres d’impôts ou du cadastre.
• La politique, l’histoire, la vie des empereurs..
• La religion avec, en particulier, les livres des sorts ou “tonalamatl” qui étaient utilisés par les prêtres pour leurs prédictions astrologiques.
Il est aujourd’hui établi que le point de départ de ce calendrier, Codex Cospi, le jour « zéro » du Compte long Maya, correspond au 13 août 3 114 avant notre ère.
C’est à cette date que la planète Vénus était apparue pour la première fois au-dessus de l’horizon terrestre, marquant la naissance du cosmos actuel.
Le Dieu THAHUIZCALPANTECUHTLI représente la déité de la planête Vénus.
Ce compte long n’a pas seulement trait au cycle régulier de Vénus autour de la Terre, qui dure en moyenne 584 jours, mais aussi à son cycle complet par rapport à la rotation de l’axe de la Terre, un cycle qui se compte en millions d’années.
Les mayas se préoccupaient beaucoup des infimes variations qui créent un décalage entre le plan de rotation de Vénus et l’axe de rotation de la Terre elle-même.
Toutes les dates de leur calendrier font référence au »Grand cycle de Vénus ».