silence Admin
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| Sujet: Magnétisme contre la rage, morsure de serpents Dim 4 Nov - 19:36 | |
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Magnétisme contre la rage, morsure de serpentsLe magnétisme agissant principalement sur la sensibilité, on doit espérer réussir dans ces affreuses maladies. Deux fois dans ma vie je me suis trouvé en présence d'hydrophobes, et j'étais allé auprès d'eux avec l'intention d'essayer ; mais j'en fus empêché par une coutume absurde : les représentants de l'art médical avaient déjà fait prendre au malade des doses énormes d'opium.
Il n'y avait donc plus rien à faire pour moi : on avait tué la sensibilité, c'est-à-dire la force réactive ;ils étaient enfin empoisonnés.Cependant, sur l'un je produisis des moments de calme extraordinaire. C'est donc à essayer avant toutes choses.
Chez les "sauvages", qui ne possèdent point les sublimes connaissances des écoles de médecine, on pratique, dans des cas de morsures de serpents les plus venimeux, une magnétisation véritable. Ils frictionnent légèrement et longitudinalement le malade durant des heures entières, jusqu'à ce quel'enflure diminue et qu'une abondante transpiration se soit établie. Dès lors ils regardent le moribond comme sauvé, et ne se trompent jamais dans leurs prévisions.Pourquoi ne réussirait-on pas de même dans l'hydrophobie ?
Un virus, quel qu'il soit, introduit dans la circulation, si l'on parvient à le diviser, doit perdre de son activité, et la violence de ses désastreux effets s'affaiblir. J'ai la conscience que le magnétisme, plus que tout autre moyen, pourra faire obtenir ce résultat. Quand donc en essaiera-t-on l'emploi raisonné ? Source : Manuel de l’Étudiant Magnétiseur par le baron Du Potet |
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dubuisson
Nombre de messages : 813 Age : 74 Bonus : 1005 Date d'inscription : 09/11/2010
| Sujet: magnétisme et sensibilité Mar 6 Nov - 10:47 | |
| Citation : " ... Il n'y avait plus rien à faire pour moi : on avait tué la sensibilité..." J'ai tenté une fois de soulager une femme bourrée d'antidépresseurs d'un mal de tête latent : peine perdue. A peine relevée de sa chaise le mal de tête revint ... on avait tué sa sensibilité. dubuisson |
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