Merci Jelt pour ce que vous avez dit et senti. Oui , ma vie a été marquée par les secrets qu'ils ne faut pas révéler à cause du sacro -saint qu'en dira-t-on. C'est pour cela, que mes parents ne me comprennent pas. J'ai souvent levé le voile sur des secrets qui , emplis de pus, tuaient certains membres de ma famille.

Oui, ma dernière fille bouge énormément, elle souffre, non pas de migraines comme moi, mais de brulures d'estomac très douloureuses dès qu'elle refoule ses émotions, ce qui lui arrive souvent. Trompée d'abord par son père, puis par l'homme qu'elle aimait, elle a pris la décision de ne se confier plus à personne. Elle peut paraitre dure, alors que son cœur est vibrant d'un amour qu'elle ne sait plus exprimer, même avec moi. A ma dernière hospitalisation, quand elle est arrivée, je l'ai serrée très fort sur mon cœur, cela faisait un an que je n'avais plus de nouvelle. Je l'ai senti se relâcher un instant où nos âmes se retrouvèrent comme avant en une communion totale, mais dès qu'elle a senti que je "voyais" ses souffrances; elle a fermé son esprit et a été la plus légère et la plus superficielle possible. Mais que de peine dans son âme de jeune femme!

Je sais depuis longtemps que mon karma passe et passera encore par de dures épreuves et que je dois les accepter et les sublimer pour évoluer dans ma prochaine vie.

Mais le fait d'avoir été rejetée par ma mère dès ma naissance m'a donné Un surplus d'amour que je donne à tous ceux qui en manquent (je parle là d'amour maternel fraternel), ma dernière "victoire" est qu'une petite fille, battue par ses parents, a pu retourner vers la nounou qui l'avait élevée de ses 1 ans à ses 8 ans.
Mais le plus important est de n'éprouver aucune rancune envers ceux qui m'ont fait ou me font du mal, et çà c'est pas facile à accepter pour mon mari qui ne comprend pas que je puisse pardonner, même si après coup cela me déclenche des crises de migraines si fortes que je connais désormais très bien le personnel des urgences!!

Bref, tu m'as bien cernée. Depuis ma demande, j'ai compris que je n'aurai plus d'enfant, Dieu l'a décidé ainsi.

Quand à avouer les secrets familiaux, je n'en ai pas le droit s'ils ne me concerne pas. Quand au mien, qui est en rapport avec mon premier mariage, il me fais encore trop souffrir pour en parler. Seul mon mari le connait.

Je dois vous quitter, amicalement, Morgane