silence Admin
Nombre de messages : 2255 Bonus : 4299 Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Le Tabac Dim 14 Mar - 8:15 | |
| LE TABAC Le plan inconscient possède une mémoire du tabac. À l'origine celui-ci avait un effet bénéfique sur la concentration. La plante était sacrée ; le calumet de la Paix chez les indiens en est un bon exemple. Mais on ne fumait que dans certaines occasions et en étant dans un état particulier, pour faire avancer le débat, la réconciliation. Par la suite, l'énergie liée de cette plante suractivée, utilisée à chaque instant par des millions et des millions de fumeurs dans le monde, a perdu tout son pouvoir de concentration. Son mouvement est devenu trépidant, excitant l'impatience et l'instabilité, perdant ainsi toute notion de sacré pour sombrer dans la banalité quotidienne. Chez les bons fumeurs, le tabac est étroitement rattaché à leur émotion et intimités.
Cette énergie se remarque au travers du geste spécifique de chaque fumeur, dans sa façon de tenir sa cigarette ou d'aspirer la fumée. Certaines personnes imprègnent dans la cigarette la continuité de leur sexuel, dans la manipulation de celle-ci et dans certaines habitudes de propreté comme fumer aussitôt après avoir pris une douche ou fait l'amour. Le tabac est aujourd'hui en relation directe avec le corps et sa vitalité, en raison d'une consommation excessive. Autrefois, la notion de sacré, de concentration empêchait l'habitude horizontale de s'installer, celle qui force toujours à reprendre une cigarette une fois que celle que l'on a dans la main est finie. L'énergie relative au tabac se perçoit dans l'attraction que le fait de fumer exerce sur ceux concernés. L'inclinaison de la cigarette recèle aussi l'influence de cette énergie. Aujourd'hui, ce flux a fait alliance avec tout ce qui touche la rébellion et la révolte.
Auparavant le tabac était utilisé dans certaines tribus avec un rituel. Ayant été désormais banalisé, il est devenu drogue et accoutumance. Le fumeur, qui n'a plus les moyens de contrôler sa drogue, se trouve submergé, pris dans une sorte de tournoiement infernal où une cigarette remplace la précédente. Il ne peut plus rien arrêter car le centre de sa volonté est comme anesthésié.
À forte dose, le tabac produit une accoutumance. Il a le même effet destructeur que la drogue, qui détruit, irradie l'essence et les sens des plus désespérés. Article sur la drogue : https://le-cercle-de-samsara.niceboard.com/les-niveaux-energiques-cliquez-ici-f6/la-drogue-t896.htm(Source : "Une Autre Vision de la Voyance" par le médium Claude Déplace) |
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manureva83
Nombre de messages : 308 Age : 67 Bonus : 360 Date d'inscription : 03/11/2009
| Sujet: le tabac ! Jeu 1 Avr - 16:43 | |
| coucou silence merci pour l'information pour le tabac ..! c'est vrai que on n'est nombreux a fumer ... je pense que meme si on avale pas la fumée c'est la meme chose..! ( independance) j'avais reussie a m'arreter 1an et demie ! encore un peu moins ce jour .. qui sait ! possible que je recommence un essaie de sevrage.. et un peu de volonté ! je pense que c'est le fait d'avoir quelque chose a la main surtout ! merci et a bientot ! |
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dubuisson
Nombre de messages : 813 Age : 74 Bonus : 1005 Date d'inscription : 09/11/2010
| Sujet: re: le tabac Sam 15 Jan - 16:37 | |
| J'ai arrêter de fumer il y a près de trente cinq ans . Je fumais journellement plus d'un paquet de cigarettes. Je me suis mis ensuite à fumer la pipe, ce qui m'a permis de ralentir ma cadence. La pipe est un objet plus difficile d'utilisation que les cigarettes. Mais l'accoutumance au tabac me gênait sur le plan moral. En effet, je ne pouvais me promener en pleine nature sans allumer ma pipe. Je trouvais navrant d'en passer par là; d'être obligé de passer par la détente que procurait le tabac pour apprécier le paysage. Il y avait là quelque chose d'anormal qui m'interpellait. Je me suis rendu compte que la plupart de mes moments de détente ou de joie étaient ponctués de la présence du tabac, et qu'effectivement il était devenu pour moi une drogue, un passage obligé. Dans les années 70 la conscience collective de ce problème était moins développée qu'à présent. Certains vantaient les propriétés calmantes du tabac, j'ai connu un homme à qui le docteur avait conseillé de fumer afin d'être plus calme. Je me souviens de ce qu'en disait Léo Ferré: " le tabac c'est un copain, quand tu fumes tu ne t'ennuies pas". Une certaine fierté m'a donc poussé à m'arrêter. Je ne voulais plus être l'esclave d'une plante. Ce fut très difficile et dura je crois près d'un an. Le plus dur était de me passer du moment ou j'appréciais le plus de fumer ma pipe, le soir après dîner devant la télé. Je pris vraiment conscience de ma dépendance à ce moment là. Mes mains tremblaient, j'étais irritable. Je décidais donc d'utiliser un subterfuge. Je me servais de l'agressivité que me donnait le manque de tabac pour la retourner contre lui. Je dirigeais ma colère contre le tabac lui-même et m'en servais pour ne plus fumer. Chaque fois que je sentais monter le besoin de fumer, je regardais mon paquet de tabac comme un ennemi héréditaire et le fusillais du regard, parfois je le jetais par terre en l'injuriant. J'en ai détruit plus d'un. Cela a fonctionné , j'ai arrêté et n'ai jamais replongé mais c'était dur, d'autant qu'à cette époque les patchs n'existaient pas. Bon courage! |
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