RÉPONSE A UNE QUESTION QUE L'ON NOUS POSE SOUVENT... Voici un mot d'explication relativement à notre travail :
On nous prend pour des médiums ou des voyants. Certains disent que c'est un don, d'autres nous traitent de médium, d'autres enfin disent que c'est une grâce de Dieu. D'où ressort le pouvoir ? Il y a beaucoup de choses que l'on ne peut définir d'une manières absolue, cependant celui qui raisonne bien sincèrement ne sort pas de la vérité en disant ce qu'il sait ; de cette façon il éclaire ceux qui peuvent en savoir plus..
Tout ce que nous pouvons obtenir touchant la vertu est un don et non une faveur. Le don est l'effet du sacrifice offert à Dieu par amour du prochain. Si la foi et l'amour viennent de Dieu, nous admettons qu'il nous les donne pour rien. Jésus est venu nous en donner l'exemple et enseigner comment on pouvait guérir, en disant à ses apôtres :
"Donnez pour rien, ce que vous avez reçu pour rien".
Plus nous donnons, plus notre amour amour grandit et plus le don devient puissant parce qu'il naît de l'amour et l'Amour de la Foi. Or la Foi est la vrai base des connaissances de toute puissance et de toute régénération. Jésus a dit aussi qu'avec la Foi on transporte les montagnes. Il a pris une "comparaison matérielle.
Ne disons donc plus qu'un guérisseur est un médium ou voyant, disons plutôt qu'il possède une faculté à un degré plus ou moins grand, suivant sa foi acquise par l'expérience.
Il est vrai qu'il y a toujours de bons Esprits pour le seconder, comme nous en avons tous, car c'est bien la mission des bons Esprits.
Nous obtenons selon notre Foi. Si certains malades n'ont pu être guéris c'est que leur fois ne peut atteindre à certaines vertus. La Foi est tout et non la médiumnité ni la voyance.
Avec la Foi nous recevrons toujours dans la pensée et prière les connaissances qui sont le fruit de notre travail.
Par nos bonnes dispositions nous pouvons obtenir l'inspiration de nos gestes. Sachons cependant que toute pensée de progrès émane de DIEU.
La FOI est une puissance acquise par l'expérience, qui permet à l'homme d'agir et de penser avec certitude, suivant son élévation morale.
Lorsque nous aurons acquis, par notre travail moral, des idées de vérité, d'amour et de charité, nous aurons plus de force et nous serons mieux à même de reconnaître les faiblesses, les imperfections qui sont la cause de nos souffrances.
Ayant alors les connaissances du beau, du juste, du vrai, nous serons plus certains dans nos pensées ^parce que nous ne verrons plus le mal en autrui, nous le verrons en nous même.
Le travail moral nous donne les connaissances de ce que nous ignorons.