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 Le Bön, Conpréhension des Eléments Feu, Air, Espace

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silence
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silence

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Le Bön, Conpréhension des Eléments Feu, Air, Espace Empty
MessageSujet: Le Bön, Conpréhension des Eléments Feu, Air, Espace   Le Bön, Conpréhension des Eléments Feu, Air, Espace Icon_minitimeDim 8 Avr - 13:44

Le Bön, Conpréhension des Eléments Feu, Air, Espace Shaman11


Feu


L'aspect positif du feu est la capacité de créer, de former des projets à tous niveaux et d'accomplir ce que la créativité a mis en mouvement. L'intuition est reliée au feu, de même que l'enthousiasme et l'excitation. Un feu équilibré aboutit à des entreprises inspirées, au bonheur dans le travail et à la réalisation.
Le feu est connecté à la félicité et à une joie différente de la joie de l'élément eau liée à la satisfaction et à l'acceptation. La joie du feu est plutôt rattachée à l'enthousiasme, à la béatitude corporelle et au bonheur des expériences d'éveil. L'expérience supérieure du feu est la félicité de l'être. Son expression suprême est le développement de la sagesse discriminante.
Les personnes en proie à un excès de feu sont facilement agitées. Des choses toutes simples attisent leur irritabilité, elles peuvent réagir impulsivement, agir avant de réfléchir, par des paroles et des gestes de colère. Manquant de tolérance, elles peuvent se sentir contrariées par des religions, des races ou des philosophies
différentes. Elles peuvent même être agacées par la façon dont s'assoit ou mange quelqu'un d'autre.
Le feu étant l'opposé de la terre, un excès de feu aboutit souvent à une absence d'enracinement. S'en suivent beaucoup de mouvements rapides et d'instabilité. S'il y a de plus un manque d'eau, il peut en résulter un mal-être persistant et une grande agitation. S'asseoir sans bouger pendant cinq minutes devient difficile; il y a toujours quelque chose à faire. Le silence et la tranquillité peuvent sembler ennuyeux. Il y a des difficultés d'endormissement. Le débit de paroles de ces personnes est souvent excessif et très rapide. L'idée suivante surgit avant même que la présente ne soit articulée. Les choses ne font que s'enchaîner.
Dans la pratique de la méditation, un excès de feu déclenche des pensées rapides et difficiles à contrôler. De nouvelles idées surgissent continuellement qui semblent trop importantes pour être négligées. Il en résulte un manque de calme, un manque de paix, et un excès d'agitation et d'impatience. L'agitation peut être la conséquence d'une déficience relative en eau ; l'instabilité peut être la conséquence d'une déficience en terre.
Sans une quantité suffisante de feu sur la voie spirituelle, le pratiquant n'aura pas l'énergie ni l'inspiration nécessaires pour sa pratique ou connaîtra des difficultés à y trouver joie et félicité. Il pratiquera plutôt machinalement sans cette inspiration qui nous permet de saisir au vol une nouvelle compréhension ou une nouvelle expérience. En conséquence, le développement de la pratique sera beaucoup plus lent.
Lorsque le feu est déficient, il y a absence de vitalité et d'inspiration. Il n'y a aucun plaisir dans le travail, aucun enthousiasme. Rien de nouveau ne se passe. La vie peut devenir routinière et pesante. Ou bien, si le feu fait défaut alors que l'air prédomine, il peut y avoir une activité, mais celle-ci sera répétitive et non créative. La personne peut être très vive intellectuellement grâce à l'air, mais incapable de mettre en pratique ce qu'elle a appris.
Les pratiques qui développent le feu sont: la chaleur interne (tounio), devenue célèbre par les représentations de pratiquants assis dans la neige en train de sécher des serviettes par la seule chaleur de leur corps, la pratique du roushèn externe, dans laquelle on s'abandonne aux tendances karmiques afin de les différencier de l'expérience pure et, enfin, certains yogas physiques

Air


L'air est l'élément qui apporte le changement et, lorsqu'il est bien développé, nous devenons capables de transformer le négatif en positif, la haine en amour, la jalousie en ouverture, l'avarice en générosité, la fierté et l'égoïsme en paix. L'air est rattaché à la curiosité et à l'érudition ainsi qu'à la souplesse et à l'intellect. Dans son aspect suprême, c'est la sagesse de l'accomplissement.
Quand l'air est dominant, les qualités de la terre et de l'eau sont en général déficientes. Il y a donc très peu de stabilité ou de satisfaction. Il devient difficile de s'en tenir à quelque chose. Quand nous sommes à un endroit, un autre bientôt paraîtra mieux et quand nous parvenons à ce nouvel endroit, nous voulons être quelqu'un d'autre. Il est difficile d'accepter les choses telles qu'elles sont, difficile de se satisfaire de ce que l'on a. Nous pouvons être nerveux, incapables de nous concentrer, inquiets et inconstants. Le bonheur fait place au malheur dès que nous rencontrons le moindre désagrément. La résolution fait place à l'incertitude. La foi s'écroule facilement. Il n'existe aucune densité interne et les influences extérieures nous entraînent dans toutes les directions.
Lorsque l'air fait défaut, nous nous enlisons rapidement. Les choses deviennent difficiles à changer. Quand une inquiétude s'élève, elle demeure. Quand un simple souci survient, il s'installe intérieurement.
Lorsque l'air est équilibré, inquiétude et souci cèdent la place à une solution. Un air équilibré nous permet d'être flexibles. Si les choses vont mal, nous pouvons quand même apprécier d'autres aspects de l'expérience: il peut y avoir de mauvaises nouvelles et un ciel magnifique en même temps. L'air aide l'esprit à bouger vers de nouvelles directions, à voir les choses sous différentes perspectives, et ceci permet l'accumulation de la connaissance et de la compréhension. La rapidité avec laquelle vous êtes capable de changer la négativité de votre colère, de votre dépression, de votre mécontentement ou de votre apitoiement sur vous-même en quelque chose de positif, dépend du développement de votre élément air.
L'élément air est aussi le prana qui porte l'esprit. C'est pourquoi, dans le Tantra et le Dzogchèn, mouvements et postures physiques sont recommandés pour contrôler l'élément air et servir de support à des expériences particulières. Lorsque l'air est troublé, l'esprit a du mal à se concentrer. Il est difficile de rester assis en méditation. L'impatience est présente. Des questions surviennent et l'on ressent le besoin de les poser. Quand il y a trop d'air, nous ne pouvons faire l'expérience de la base vide de toute chose ou kunshi, car l'esprit et l'énergie se précipitent de tous côtés, attirés par la clarté et la manifestation.
L'air connecte tout. Il s'occupe des communications de toutes sortes. Comme le prana, l'air primordial pénètre dans tout et partout; c'est l'énergie essentielle de l'existence.
Dans les pratiques tibétaines accomplies au moment de la mort, le lama convoque l'esprit du mort par l'intermédiaire de l'élément air, au moyen de l'inspiration. Une fois l'esprit contacté, le lama l'aidera à régler ce qui était resté non résolu à la mort.
Certains tantras parlent de l'air en relation avec les pouvoirs magiques. La magie est toujours liée à la transformation ; sans l'énergie élémentaire de l'air, il n'y a pas de transformation. Traditionnellement, on considère qu'une absence d'air inhibe la capacité d'accomplir la magie et nous empêche d'orienter notre renaissance.
Un manque d'air entraîne souvent une stagnation de la progression dans les pratiques spirituelles et une incapacité à transformer ce qui surgit pendant leur déroulement.
Les exercices permettant de développer l'air sont les pratiques de tsa loung qui travaillent sur les canaux et le prana du corps. Elles comprennent le yoga physique (trulkhor), potica ou transfert de conscience, la concentration sur la respiration, etc. Certains de ces entraînements seront ultérieurement décrits en détail dans ce livre. En général. les pratiques relatives à l'air servent à séparer le prana pur de l'impur, ce qui implique également la séparation des états d'esprit correspondants. L'air est l'élément qui permet la discrimination et la séparation de ces états.

Espace


Tout naît de l'espace, existe dans l'espace et se dissout dans l'espace. Cet élément sacré se manifeste en nous sous forme de conscience. L'expérience est ce qui surgit dans la conscience en tant que contenu, mais ce n'est rien d'autre que conscience.
Quand l'élément espace est en équilibre en nous, il y a de la place dans la vie; tout ce qui surgit peut être accueilli. Il y a assez de temps, assez de capacité affective, assez de tolérance. Les éléments de l'expérience sont tous en harmonie: il n'y a ni trop ni pas assez. Nous ne sommes pas dissociés de l'expérience ni complètement dépendants d'elle. Au lieu de courir après le contenu de l'expérience ou de le fuir, nous nous enracinons davantage en nous-mêmes.
Lorsque l'espace domine, nous devenons "éthérés" et ne pouvons nous connecter au contenu de l'espace, c'est-à-dire aux autres éléments. Cet état n'indique pas une intégration à la nature de l'esprit, mais simplement une perte de connexion. Il peut y avoir perte de sens ne résultant pas de la dépression qui peut subvenir lorsque la terre domine, mais plutôt d'une sorte de relation superficielle avec la vie qui nous prive de racine et nous fait dériver. Un excès d'espace aboutit à un manque d'attention, un manque de présence. Nous sommes désorientés et tout nous semble sans intérêt.
Tandis que l'excès d'espace nous fait perdre contact avec les qualités qui s'en élèvent, l'absence de cet élément nous met sous la domination de tout ce qui surgit. Tout semble solide et impénétrable. Les petits problèmes deviennent envahissants et les gros, dévastateurs. Un espace trop petit permet plus facilement à un autre élément de dominer et de déterminer nos réactions.
Une personne dont l'élément espace est équilibré se montre capable de travailler à temps complet, d'avoir une famille, de prendre soin de son foyer, de méditer, de s'engager dans des pratiques spirituelles et de tout accueillir. Il y a assez d'espace pour tout. Dans la même situation, une autre personne dont l'espace est déficient ne pourra le supporter: il y a trop de travail, les enfants sont gênants, il n'y a pas de temps à consacrer aux amis, pas de temps pour cuisiner et encore moins pour se détendre. Une troisième personne dans cette situation, mais dominée par l'espace, se laissera aller à la dérive: le travail n'est pas important, la relation aux enfants est distante, le conjoint n'est plus considéré que comme colocataire, les tâches sont faites ou pas. La concentration fait défaut.
Nous nous identifions généralement à nos situations extérieures : travail, relations, intérêts, corps, etc. Ceci équivaut à s'identifier au contenu de l'espace, à l'expérience plutôt qu'à l'expérimentateur. Ainsi, lorsque nous perdons certaines de ces choses, nous nous sentons naturellement désorientés. La relation cesse, le travail se termine, nous déménageons et nous nous sentons perdus. Nous nous trouvons au milieu des choses et ne savons pas exactement qui nous sommes ni ce que nous sommes.
Si nous nous intégrons totalement à l'élément espace, nous connaîtrons la nature de l'esprit. Nous sommes alors libres, n'étant plus limités par ce qui surgit dans notre vécu. Nous réalisons notre vraie nature et n'essayons pas de nous découvrir dans les particularités de nos situations. Nous sommes connectés à l'essence et ne cherchons pas à l'extérieur la cause de nos difficultés. Nous savons que tout problème se présentant à nous n'est qu'une chose surgie de l'espace; nous n'avons pas besoin de devenir ce problème. Nous pouvons nous appuyer sur l'expérience de l'être plutôt que sur la façon dont les autres nous voient, sur ce que nous possédons ou ce que nous accomplissons. L'acceptation de nous-mêmes et de ce que nous rencontrons devient plus évidente. Par exemple, un homme qui a une merveilleuse famille, une entreprise florissante et qui s'identifie à cela, peut tout perdre. Il a alors le choix entre se laisser couler ou s'ouvrir, selon sa relation à l'espace. Une situation douloureuse peut aboutir à des résultats négatifs ou positifs, selon la façon dont on réagit. Suite à la perte de repères extérieurs, l'identité peut se replier, devenir craintive et fragile ou au contraire, sortir de ses limites habituelles en s'identifiant à l'espace dans lequel surgit l'expérience.
Dans la pratique de la méditation, un déséquilibre de l'élément espace entraîne une déficience de concentration et de présence. L'esprit est facilement distrait par tout ce qui s'y élève, car la personne s'identifie à l'expérience plutôt qu'à la base de l'expérience. Le Dzogchèn est la meilleure pratique pour développer l'élément espace, mais on peut aussi le réaliser en renforçant l'équilibre entre les quatre autres éléments. La sagesse de la vacuité est liée à l'espace.
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jelt

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MessageSujet: Re: Le Bön, Conpréhension des Eléments Feu, Air, Espace   Le Bön, Conpréhension des Eléments Feu, Air, Espace Icon_minitimeMar 8 Déc - 1:35

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