dubuisson
Nombre de messages : 813 Age : 74 Bonus : 1005 Date d'inscription : 09/11/2010
| Sujet: Le samsara Dim 21 Aoû - 8:43 | |
| Les esclaves attachés à leurs désirs mondains Emplissent la terre, s'échinant pour des possessions matérielles. Le yogi qui les observe, Pleinement éclairé depuis le haut du précieux rocher, Les prend en exemple de l'impermanence des choses. Il médite leurs envies pareilles à l'eau tremblante, Pareilles à la vision d'un oeil troublé par la maladie. Le yogi regarde cette vie comme l'illusion d'un songe. Il chérit la compassion face à la stupidité Et s'alimente au Vide de l'espace. Il médite intensément et sans agitation Tou ce qui se lève en l'esprit. Quelle pitié que les phénomènes du samsara ! Quel étonnement que les apparences sans réalité ! Milarepa - les cent mille chants - |
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jelt
Nombre de messages : 1301 Age : 62 Bonus : 1354 Date d'inscription : 18/03/2007
| Sujet: Le séjour à Ragma de Milarépa Dim 21 Aoû - 14:25 | |
| le séjour à Ragma de Milarépa Ces trois premiers mots : « Les esclaves attachés… » m’ont immédiatement procuré une attitude d’attention et un grand sourire de bonheur complice comme un clin d’œil, ou l’envolé d’un passereau parmi les herbes d’un champs, en reconnaissant immédiatement l’un des poèmes parmi les cent mille chants de l’ermite poète tibétain, Milarépa !
Il est toujours utile et je vous en remercie Dubuisson, de nous souvenir qu’afin de devenir un être éclairer, où un « homme qui marche debout », cela requière une attention de chaque instant ainsi qu’une confiance inébranlable.
C’est ainsi qu’en faisant son voyage vers la région de Riwo Pelba, Milarépa ayant refuser toute assistance des gens de la région de Lingba où il avait longtemps médité, fut en proies a de terribles doutes provenant d’êtres en prissent à d’ignobles souffrances du à leurs vils expériences passés. Dans sa grande compassion Milarépa chanta un poème pour le soulagement de ces entités. Devant ce yogi si proche de la parfaite réalisation, les démons lui demandèrent une once de Doctrine.
Du coup comme ces démons provenaient de la région de Riwo Pelba, Milarépa se dit qu’il n’avait plus besoin de se rendre la – bas et s’installa dans une grotte et médita. Un villageois bienfaiteur lui proposa une robe de fourrure afin de mieux supporté les rigueurs de l’hivers si mordant. Milarépa instruit le villageois de l’inutilité de son geste (de don d’un vêtement de fourrure) par un chant et devant toute la spiritualité de Milarépa, l’homme lui offrit de subvenir à ses besoins alimentaires durant le temps de son séjour dans cette grotte.
Quelques temps après les villageois ayant reçu approbation du bien-être du yogi, ceux ci lui demandèrent un enseignement ; Milarépa entonna un chant de remerciement pour l’assistance et l’aide des villageois pour le yogi immobile et non productifs sur terre contrairement à eux, une hymne à la nature et ses cycles, à la vie paisible de l’existence ….Et la reconnaissance de la compassion devant tout cela !
- Citation :
- Quelle pitié que les phénomènes du Samsara !
Quel étonnement que les apparences sans réalité !
Les cent mille chants de Milarépa est un de mes livres de chevet pour moi Dubuisson, je vous remercie pour ce message de partage ! Affection, Jelt (Milarépa, oeuvres complète, la vie, les cent mille chants par Marie-José Lamothe - Edition Fayard - chapitre V, le séjour à Ragma - chant a la page 289.) |
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