Bonjour Sourire
C’est vrai que les fleurs ont un langage
; mais je crois que ce que vous me demandez n’est pas le langage symbolique qu’on leur accorde habituellement.
La relation que j’ai avec les orchidées que je « bichonne »
est bien différente. Je ne peux pas parler de dialogue ; c’est plutôt une communication. Je ne les entends pas me parler, non. Tout est sensitif, comme avec mon guide. D’ailleurs, au départ c’est à lui que je me référais pour connaître les besoins de ces plantes, puis je me suis aperçu que je pouvais m’adresser directement à elles.
Un exemple : les orchidées dont je m’occupe sont au nombre de douze, toutes placées dans notre véranda. Ce ne sont pas des espèces botaniques mais des plantes que l’on trouve couramment dans le commerce. Le matin quand j’entre dans cette véranda, si je pense : » Alors les filles vous allez bien ? » J’ai aussitôt une réponse sous la forme d’une sensation physique, en principe des picotements dans tout le corps. Si je pense : « Alors les filles est-ce que vous allez toutes bien ? » je sais qu’il n’y aura pas de réponse ; car j’ai dû rempoter récemment l’une de ces plantes envahie par des fourmis. Elle était en fleur et ce n’était pas du tout la bonne période. Donc cette plante peine beaucoup. Le sachant je la prendrai (le pot) dans mes mains et demanderai si elle va bien. Là encore il n’y aura pas réponse. Par contre, si je demande : « est-ce que tu vas mieux », j’aurai une réponse positive.
Même chose pour : « as-tu besoin d’eau, as-tu assez de lumière, es-tu bien placée dans la pièce ? » etc … etc…
Ce dialogue est basique, oui, non c’est tout. C’est à moi de poser les bonnes questions ; mais avec un peu de réflexion j’y arrive assez facilement et mes idées se transforment vite en questions adéquates. Je commence à étendre ce « dialogue » à mes chats …
Voilà Sourire ma manière de communiquer avec les orchidées, et avec les autres plantes d’ailleurs. Que je m’adresse à mon guide ou directement aux plantes, la communication est la même.
Au chapitre – Botanique et minéraux – j’avais déjà raconté une « relation » avec un cyprès, sur le poste « La main verte c’est dans la tête ». J’ai progressé depuis.
J’arrive parfois à des situations où je dois accorder une confiance totale à cette relation. Le cyprès que je décris sur le poste indiqué plus haut a de nouveau chuté cet hiver
. Le vent était très violent et son attache s’est brisée. Nous avons beaucoup peiné, mon épouse et moi, pour le redresser car il est devenu très lourd. De plus, il a subi un gel très intense qui a « roussi » beaucoup de ses branchettes. Son aspect était peu engageant et donnait peu d’espoir sur son avenir : Chaque fois que je posais la question à mon guide, lui demandant si cet arbre allait vivre, la réponse était un oui, clair et franc. La vue de cet arbre indiquait tout le contraire. J’ai fait confiance et je peux dire maintenant qu’il est sauvé. Il a sélectionné ses branches, certaines ont jauni et vont tomber, les autres redeviennent d’un joli vert.
Pareillement pour l’orchidée dont je parle plus haut. Après le rempotage elle avait un air pitoyable (j’ai dû nettoyer les racines pour enlever toute présence hypothétique d’œufs de fourmis). Ses feuilles pendaient lamentablement. Elle ressemblait à une personne à cheveux longs sortant de la douche (c’est un phalénopsis). L’une de ces feuilles a jauni, est tombée, les autres étaient toujours pendantes, grisâtres
.
Comme pour le cyprès, quand je posais la question à mon guide : « Va-t-elle vivre ? » La réponse était toujours clairement positive, alors que l’aspect de la plante était vraiment peu engageant. Et bien me croirez-vous ? Une feuille pointe le bout de son nez… Cette orchidée est placée bien à l’abri et à la belle lumière du matin, tranquille derrière un pot plus gros. Je dis qu’elle est « en salle de réanimation ». Elle me dit qu’elle va mieux…
Voilà Sourire ce que je peux vous dire sur ma communication avec les plantes.
Bonne journée
dubuisson