Un Esprit libéré a souvent besoin de l’assistance d’un autre Esprit dégagé
pour pouvoir se manifester sur Terre. L’Esprit libéré qui veut se manifester cherche une influence sympathique (Il est attiré un peu malgré lui dans certains groupes par erreur, quelques fois simplement par une ambiance sympathique.). Quelques fois il peut être attiré à son insu, soit par le pouvoir d’attraction d’un médium, soit par celui des assistants qui entourent le médium. Mais si cette âme n’est pas accoutumée à se manifester aux terriens, l’aide d’un autre Esprit libéré lui est indispensable pour réussir. Je suppose que cet Esprit libéré qui fait la liaison est ce que les anglais nomment le « contrôle ». Il peut avoir plusieurs désignations selon les cultures spiritualistes. Dans ce cas, le « contrôle » sert de premier intermédiaire à l’Âme qui désire faire une communication à quelqu’un qui lui est resté cher, et c’est dans ce but que cette Âme est amenée dans un milieu qui peut lui être inconnu. Le médium arrive à faire dériver les fluides des Esprits (les Esprits qui veulent se communiquer) vers le groupe où il travail.
Quand « l’Esprit-contrôle » est en contact étroit soit avec le médium, soit avec une des personnes assistant à une séance spiritualiste, la venue de l’Âme libérée s’accomplit plus facilement. Un Esprit peut donc à son insu – et quelque fois même contre sa volonté – être conduit dans une réunion où il ne connait personne et cela le surprend au moment où il s’en rend compte (Quand cela est contre sa volonté il n’y a pas d’Esprit-contrôle avec lui, le médium, le fluide d’un assistant, du groupe, l’ont attiré comme la lumière attire les papillons).
Lorsque nous servons d’intermédiaire pour permettre à une autre entité de communiquer avec un homme qui nous est inconnu, au moyen d’un humain avec lequel nous sommes en communication fluidique, il est très curieux d’observer cet emprunt de fluide prélevé sur un humain que nous connaissons, et qui permet par son rayonnement d’atteindre un autre homme que nous connaissons pas (L’Esprit que nous aidons lui au contraire, ne connait pas le mortel qui doit lui faciliter la rencontre avec celui qu’il désire. Quelques fois il faut l’influx de plusieurs incarnés qui se répercute pour réussir.
Souvent l’Esprit-contrôle demande au guide spirituel du mortel (Toutes les Âmes incarnées ou libérés ont un Esprit guide « Ange Gardien ») avec lequel l’entité désire être mise en relation, d’envoyer à ce mortel la pensée de ce souhait. C’est le moyen le plus certain d’arriver au but que l’Esprit libéré désire atteindre ou que le contrôle veut pour lui. Ce travail, comme vous le constatez, peut donc se faire à notre insu. Nous pouvons également par ce procédé envoyer une pensée à des gens qui ne nous connaissent pas, mais avec lesquels des personnes que nous connaissons ont parlé de nous, peu d’instants avant que nous soyons en communication avec la Terre (ce plan. Ces envois de fluides-pensées font comme un circuit allant d’une entité à l’autre, puis de la deuxième entité à un premier mortel (incarné) qi transmet le courant à un deuxième homme, et pour terminer le courant revient à la première entité. A ce moment le premier Esprit libéré se trouve enfin en contact avec le deuxième mortel qui peut connaitre sa présence. C’est une chaine fluidique à circuit fermé qui part d’une Âme libéré pour revenir à elle).
Nos courants fluidiques sont donc captés, détournés, réunis, remis en liberté, tout cela avec méthode et précision, au moyen du courant fluidique qui émane des humains à leur insu, en dehors de leur volonté, sans la pression de leurs pensées. Pour arriver à ce résultat, nous prenons vos effluves spirituels dans notre rayonnement et nous mettons le mécanisme fluidique en mouvement.
Le fluide sympathique à celui de l’Esprit dégagé (de l’Esprit qui cherche à se manifester. Les fluides qui sympathisent entre eux sont ceux dont les vibrations s’harmonisent) attire celui-ci et apporte les éléments qui manquent aux fluides des personnes, chez lesquelles l’entité se sent amenée malgré elle, ou par sa volonté. Le fluide peut donc émaner d’une personne qui n’assiste pas à la réunion ; mais par le processus, il y a un courant fluidique qui s’établit et une jonction qui s’opère.
Il y a par conséquence souvent une corrélation entre la présence d’une entité dans une réunion au moyen de l’incorporation, de l’écriture automatique, etc. et entre des visites, des transmissions de pensées, des lettres ou autres procédés dont les humains usent pour communiquer entre eux.
Source : « Les pèlerins errants » de Suzanne Max-Getting 1932.