dubuisson
Nombre de messages : 813 Age : 74 Bonus : 1005 Date d'inscription : 09/11/2010
| Sujet: Intelligence du corps et harmonie selon Deepak Chopra Lun 10 Déc - 17:07 | |
| Bonjour à toutes et tous. Pour Deepak Chopra la Nature est source d’équilibre et de guérison. Voici ce qu’il écrit à ce sujet : Intelligence du corps et harmonie selon Deepak Chopra Nous sommes entourés des meilleurs éléments de guérison – air frais, lumière du soleil et beauté de la nature. En Inde, l’Hippocrate de l’ayurvéda, un grand médecin doublé d’un sage, nommé Charaka, prescrivait un peu de lumière solaire associée à une promenade à l’aube pour toutes sortes de maladies. Ses conseils ne sont pas près d’être démodés.
Si je rencontre un pré verdoyant couvert de pâquerettes et que je m’assoie près d’un ruisseau à l’onde claire, je peux dire que j’ai trouvé la médecine. Cette rencontre apaise mes blessures aussi sûrement que ma mère le faisait lorsque je me blottissais sur ses genoux, parce que la Terre est réellement ma mère et le pré verdoyant ses genoux.
La nature est le guérisseur de l’homme car elle est l’homme. Lorsque l’ayurvéda dit que la Lune est notre œil droit et le Soleil notre œil gauche, nous devons nous garder de ricaner. En nous imprégnant de lune, de soleil et de mer, la nature a façonné le corps que nous habitons. Ce sont les ingrédients qui ont offert à chacun de nous sa part de nature – un abri, un moyen de subsistance, un compagnon intime et un foyer, pour soixante- dix ans ou plus.
Sir Arthur Eddington a affirmé qu’il existait deux réalités que l’on devait reconnaître dans leurs limites respectives, l’une secondaire, l’autre d’une importance capitale. La réalité secondaire était la réalité mécanistique étudiée par la science ; l’autre était la réalité humaine, faite d’expériences quotidiennes.
L’expression la plus poignante de cette idée lui a été donnée par l’une de ses patientes qui avait de nombreux ennuis de santé, notamment un cancer. Pour retrouver son équilibre, elle avait relaté par écrit certaines expériences importante de son passé. L’une d’elles datait de ses 16 ans ; elle lui avait donné pour titre « Mais comment puis-je être la Lune ? » :
« Etendue seule dans le pré, tout est noir, à l’exception de la pleine Lune magnétique. J’éprouve un sentiment de sérénité irrésistible. Mon être appartient à la fois à la Terre et à la lumière blanche et pure de la Lune. Rien d’autre n’est important. L’espace d’une seconde, je m’interroge : Suis-je morte ? cela n’a aucune importance. Je passe une heure entre les mains de Dieu et cela deviendra partie intégrante de mon être. »
Il est surprenant de constater que de nombreuses personnes ont connu de telles expériences, qualifiées par Eddington de contacts mystiques avec la Terre. Plus tard, sa patiente s’est éloignée de cette expérience, en s’accoutumant peu à peu à la monotonie du travail quotidien et aux soucis familiaux qui déconnectent chacun de nous de la nature ; dans son cas, l’accumulation de stress entraînait de fréquentes maladies. (Elle avait par dérision intitulé les périodes ultérieures de sa vie : « Aller contre la nature. Est-ce cela l’âge adulte ? »).
Le plus étrange, c’est que lorsqu’elle a cessé d’aller contre la nature, l’ancienne impression de contact est revenue avec une fraîcheur intacte. A l’approche de la trentaine, elle s’est rendue sur les rivages du Pacifique et a écrit ceci :
« Pendant près de deux heures, seule sur la plage, j’ai retrouvé Dieu. J’étais le ressac, son grondement et sa force. J’étais le sable, chaud, vibrant, vivant. J’étais la brise, douce et libre. J’étais le ciel, infini et pur … Je ne ressentais qu’un amour immense. J’étais plus que mon corps et j’en avais conscience. Ce fut un moment absolument purificateur et beau. »
Ce qu’elle exprime, j’y crois aussi en tant que médecin. Le mécanisme de guérison qui est en nous s’harmonise parfaitement avec celui de l’extérieur… Ce n’est pas pour rien que les médecines anciennes affirmaient que l’homme était fait de terre, d’air, de feu et d’eau. Parce que le corps est intelligent, il sait cela et lorsqu’il retourne vers la nature, son foyer, il se sent libre. Avec une joie ineffable, il reconnait sa mère. Ce sentiment de joie et de liberté est vital – il permet à la nature intérieure de se fondre avec la nature extérieure.
On n’éprouve même pas le besoin d’exprimer ce fait, si ce n’est pour regretter que l’intellect, œuvrant contre la nature, ait si bien réussi à bloquer la porte.
Edifiant non, qu'en pensez-vous ? - Voir également au chapitre "Enseignement astral" le poste méditation -
Bonne soirée à tous.
dubuisson source : - Le corps quantique - Dr. Deepak Chopra - éd. J'ai lu |
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