La médecine au Tibet Un critère de la haute considération dont jouissaient les médecins au Tibet se voit dans les titres accordés aux plus éminents d'entre eux : « Roi des Dieux », « Omniscient », ce dernier épi-diète étant réservé aux Bodhisattvas. Dans l'idéal, un médecin était censé pratiquer la compassion à tout moment et de façon égale envers tous les êtres, perfectionner son art pour leur bien, et toujours se rappeler qu'un médecin est un représentant du Bouddha de Médecine et de la sainte lignée de l'enseignement médical.
Cet idéal ne sépare pas l'art thérapeutique et le Dharma.
Plus une personne a dans son coeur une grande réalisation du vrai Dharma, plus elle peut être un grand médecin, car elle aura le double aspect de la nature-de-Bouddha : sagesse et compassion, qui la rendront mieux capable de comprendre les profond de la science médicale et de répondre aux besoins physique émotionnels et spirituels de ses patients. Le médecin a la responsabilité de fournir le soutien spirituel et affectif qui est important pour la guérison physique, et dans le cas de la psychiatrie, mentale.
Sa capacité de soutenir habilement patients est un résultat de la sagesse et de la compassion développées par la formation bouddhiste. Il serait difficile à médecin de trouver un modèle à suivre plus élevé que la puissance de guérison, habile et désintéressée, de l'être Illuminé représenté par Bhaishajyaguru, le Bouddha de Médecine.
Source: La Médecine Tibétaine Bouddhique par Terry Cliffordhttp://www.esoterique-samsara.com/category.php?id_category=18