Petit rappel : durant son incarnation, l’âme de l’individu est « habillée » par une enveloppe rattachée au corps physique qui s’appelle le périsprit. Quand le décès se produit, l’âme qui reste « vêtue » par le périsprit s’en va dans l’au-delà.

Pour le déliement (passage dans l’au-delà), il faut compter, en général, au moins 72 heures avant que l’âme soit libérée totalement du corps physique. Cependant, le périsprit (qui est semi-matériel) est constitué à partir de ce que l’être est réellement (en son âme et conscience, c’est le cas de le dire !!!) d’où sa finesse ou son épaisseur. Il ne pourra donc se détacher, dans ce délai, qu’en fonction de l’évolution spirituelle de l’être. Ainsi, pour les personnes encore très matérialistes ou attachées aux vices ou excès en tous genres, le périsprit plus épais est particulièrement bien « accroché » au corps physique. Le délai pour le déliement est donc plus long.

Durant le déliement, l’âme subit un affaiblissement progressif qui l’amène jusqu’à l’inconscience et agit sur elle comme une sorte d’anesthésie générale. Ainsi, elle s’endort juste avant de partir et n’a pas conscience de la grande transition. Le déliement est pratiqué par des Esprits chargés précisément de cette tâche.

Après la séparation, durant les premières heures, il reste encore des fluides organiques qui donnent à l’âme (qui maintenant s'appelle l'Esprit) l’illusion des sensations de l’existence matérielle et des circonstances de sa désincarnation (mort de l’être). Celles-ci ne sont que des impressions car la « dépouille » ne peut pas transmettre des sensations à l’esprit.

J'espère que ces informations répondront aux questions de quelques internautes...

Fraternellement.

Effectivement, si le phénomène (nuage blanc) s’est produit dans les délais requis, tu as eu la chance d’assister au départ de ton ami pour l’au-delà. Et comme tu le sais, il n’y a pas de hasard…

Toutefois, il faut se réserver le droit de penser que quelques fois, dans cette situation, nous n’assistons qu’au début du déliement. En effet, le périsprit pouvant s’étirer à l’infini et devenir une fine cordelette imperceptible, l’Esprit reste accroché mais nous ne le voyons pas.

Ma mère a eu, elle aussi, la chance de voir sa belle-mère partir. Moi, par contre, j’ai vu un de mes amis assister à son propre enterrement. Il était parmi nous, dans le cortège, suivant le corbillard. Et il se tenait au bord du trou, au moment où on y introduisait son propre cercueil. Je crois qu’il est parti confiant car il avait l’air heureux, en tout cas, il était souriant.

Fraternellement.

Désolée ! Mais il ne s’agit pas ici de cas de déliement... Le déliement qui consiste à détacher l’âme du corps physique est réservé aux morts et non aux endormis !!! Ce sont les « techniciens spirituels » qui en ont la charge. Pour ce faire, ils utilisent des procédés magnétiques. A leurs cotés, sont présents également les membres de la famille et les amis spirituels qui sont partis, avant le défunt.

Lorsque Morgane ou ma mère nous parlent de « nuage blanc », elles sont près du corps, réveillées et consciente. A noter aussi que, durant notre sommeil, nous sommes libérés de notre enveloppe charnelle car nous sommes en état de décorporation (sortie du corps physique). A ce moment-là, (à moins qu’ils désirent modifier leur apparence) nous voyons les Esprits, normalement, de la tête aux pieds.

Nos activités oniriques étant en relations avec nos occupations diurnes…

Espérant avoir éclairé votre lanterne à la lumière du spiritisme,

Fraternellement.

Chère Ange,


Vous trouverez toutes les réponses aux questions que vous vous posez dans "Le Livre des Esprits" d'Allan Kardec et ce, quelqu'en soit le domaine. Mais, en ce qui concerne la mort "Qui a peur de la mort" de Richard Simonetti (écrivain spirite) est vraiment LE LIVRE à lire. Je l'ai beaucoup apprécié car il est très très facile d'accès et il contribue à une bonne compréhension de la doctrine. Je l'ai acheté par l'intermédiaire de Jelt sur ce site même.

Fraternellement.

Pour en revenir à « Qui a peur de la mort » de Richard Simonetti.

Je pense que l’auteur a voulu dédramatiser l’idée de la mort. Ainsi, au début de chaque chapitre, il y a un dessin humoristique sur le sujet qui va être abordé. Et ça marche ! En tout cas, moi, ça m’a fait beaucoup rire… Evidemment, le contenu des textes, lui, reste bien sérieux.

Ci-dessous, le dessin concernant le thème du déliement :

Comme vous vous en doutez, l’indication concernant les 72 heures de délai avant un déliement total, ne nous a pas été donnée au hasard. Le spiritisme étant aussi une science d’observation, chaque information est analysée et vérifiée à maintes reprises, avant d’être validée. Cependant, il s’agit-là d’une donnée d’ordre général car il est précisé que le délai pour la libération de l’âme varie en fonction de l’évolution spirituelle de la personne et peut donc être plus long que prévu. Ce qui est malheureusement le cas pour les suicidés… et les gens trop enclins au matérialisme.

Comme dit précédemment, si le délai se prolonge, l’enveloppe physique du décédé ne ressent plus de douleur mais son âme garde, elle, les sensations. Bien souvent, le défunt reste prêt de son ex corps. Et tout le monde sait qu’en cas de trouble (de peur, d’incertitude…), l’imagination va bon train… Alors envisagez la perturbation de ce type d’Esprit en cas d’incinération…

Pour vous donnez mon avis, sans vouloir être macabre, je préfère être enterrée. Ainsi mon cadavre sera dévoré par les vers et participera, de ce fait, à la bonne marche de la nature… Mais, si Dieu le veut, je préfère attendre encore un peu !!!

Bien sûr, la prière de l’entourage, des proches - la sincère, celle qui est dite avec le cœur – aide au déliement. Mais hélas, c’est bien loin d’être suffisant. Certaines règles sont à respecter (surtout pendant la veillée mortuaire). Il est nécessaire d’éviter que le « désincarnant » soit entouré de gens tristes (même si cela paraît difficile) ou remplis d’amertume ou refusant le décès ou ayant tout simplement des pensées négatives. Il est donc impératif d’éloigner toute personne qui pourrait dire (même en pensées) du mal du décédé. En effet, toutes ces attitudes génèrent des fluides qui empêchent le bon déroulement de l’opération. C’est important d’aider pour le « grand départ » mais il ne faut pas déranger les « techniciens spirituels ».

Ces explications données, je rajouterais une chose. Si le déliement se passe bien et rapidement, tant mieux. Mais peut-être que ce qui importe le plus c’est : que va faire l’Esprit une fois débarrassé de son écorce charnelle ? Pour que ce nouvel arrivant soit accueilli et orienté le mieux possible, dès son arrivée, il est important qu’il soit, lui aussi, dans la prière et surtout avec l’envie de se racheter de ses fautes.