Léon DENIS - 1846-1927 Disciple du Maitre Allan KARDEC, il a vulgarisé la pensée du Spiritisme dans le Monde et étendu ses réflexions au domaine religieux et social.
Léon DENIS n'est pas un enfant de Moux, il est né à FOUG près de TOUL en janvier 1846. Son père était maçon, celui-ci optera rapidement pour les mètiers du chemin de fer alors à ses prémices. Sa famille emménage à MORCENX dans les landes, puis à MOUX, "poste situé entre Séte et Toulouse, j'avais alors seize ans et j'éprouvais un grand plaisir à faire marcher le télégraphe Brèguet. Mon bonheur était d'être sur le remblai au passage des trains et je me souviens avoir une fois sauvé la situation de mon père. J'étais sur le quai, un express passa ; chose extraordinaire je le vis s'arrêter, un inspecteur descendit et me demanda: Jeune homme où est votre père? Je ne perdis pas contenance et désignant de la main un passage à niveau , "voyez, il est là-bas occupé avec ces hommes à un chargement de wagon". C'est bien reprit l'inspecteur et leste il remonta. J'étais tout tremblant, ma présence d'esprit m'avait servi!".L'esprit du Maitre était complètement transporté vers ce pays Méridionnal, il continua: je me souviens avoir eu à ce moment-là un coq blanc que j aimais beaucoup, sa place favorite était le rebord de la fenêtre de la cuisine. Vous voyez bien, cette unique fenêtre toujours placée sous le nom de la station, sur le profil de la maison?
Entre quinze et seize ans (au moment de son installation à Moux) Léon Denis eut une crise de mysticisme religieux " J 'ai connu moi aussi des exaltations de la conscience, je me souviens qu'un été je me rendais tous les soirs à une petite chapelle perchée au bout d'une rue montante, pour y suivre des exercices destinés aux jeunes gens; chez moi on s'inquiétait un peu de me voir rentrer tard et ma bonne mère ne m'acceuillait pas très bien...persuadée que j allais cueillir le guilledoux...
Pris entre deux interrogations; "Quest ce que la sagesse? c'est apprendre à mourrir!" de Platoon et celle de Sénéque "Q'uest ce que la vie? c'est une méditation de la mort", il rencontre le livre d'Allan KARDEC - le livre des esprits- méditation sur l'invisible et la spiritualité. Il rencontrera le maitre du spiritisme en 1867 et se vouera désormais à l'approfondissement de cette méditation. Rapidement ateint par une maladie des yeux, même diminué, il continuera vers cet objectif, comprendre et chercher. Il voyage à travers le monde et publie des récits de voyage et un essai -Loi de solidarité qui relie tous les temps et toutes les races-- Le 31 Mars 1881 il prononce l'hommage traditionnel sur la tombe d' Allan KARDEC au père lachaise.
Il médite et communique sur "les existences progressives des êtres" en 1885, il est élu vice-Prèsident de l'Union Spirite Française. En 1890 il publie -APRES LA MORT", poursuit un cycle de confèrences à travers le monde, rencontre JAURES et aborde le "Spiritisme Social".En 1898 publication du livre "Christianisme et Spiritisme". Il se consacre alors au "livre des Médiums" d'Allan KARDEC et publie les résultats de ses recherches. Viennent ensuite "Problèmes de l'Etre et de la destinée", des essais sur "Jeanne d'Arc Médium", "Dieu, l'univers, le livre de la nature. Il dénonce la supercherie de l'affaire MILLER, médium américain.Sa vue s'affaiblit, il abandonne la plume. Il atteient à ce moment une renommée mondiale comme écrivain, CONAN DOYLE (Sherlock Holmes) traduira sa jeanne d'Arc. Le Congrès Spirite de 1925 sera sa consécration. A 80 ans il publie"Le Génie Celtique" Il décédera peu après le 15 Avril 1927. Selon ses volontés, ses obsèques se dérouleront sans office religieux, avec modestie, seul un pasteur assistera à la levée du corps..