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 Comment expérimenter selon Léon Denis

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MessageSujet: Comment expérimenter selon Léon Denis   Comment expérimenter selon Léon Denis Icon_minitimeVen 8 Mai - 6:36

Comment expérimenter


Après avoir étudié l'oeuvre de Léon Denis, peut-on connaître la manière dont il faut expérimenter ; peut-on acquérir, personnellement, la preuve expérimentale que le spiritisme est une réalité ?
Ma réponse est nettement affirmative.

A mon avis, le meilleur moyen de se préparer à l'expérience personnelle, est d'étudier très sérieusement. En dehors des passages de l'oeuvre de Léon Denis, signalés au cours de cette étude, il faut lire avec attention Le Livre des Médiums d'Allan Kardec ; il est bon, si l'on désire développer sa force magnétique, d'étudier avec soin Le Traitement mental, d'Albert Caillet.

Lecteurs, je vous en supplie, ne vous croyez pas capables de faire de l'expérimentation, simplement parce que vous avez entendu un conférencier qui a su faire passer, en vous, sa certitude des réalités du spiritisme ; ne vous croyez pas non plus capable d'expérimenter, parce que vous aurez lu un ouvrage de spiritisme. Avant d'expérimenter, il faut étudier très sérieusement la doctrine ; il faut, aussi, entrer en relations avec ceux qui ont une grande pratique du spiritisme, notamment avec les présidents des associations spirites. On pourra également essayer de connaître l'un des chefs des groupes de famille qui existent en France, mais dont, généralement, on ignore l'existence, parce que, justement, ces chefs eux-mêmes, savent combien il serait dangereux de faire assister aux expériences quelqu'un qui y viendrait avec un esprit différent de celui qui est nécessaire pour obtenir de réelles manifestations.

Et surtout, lecteurs, lorsque, après avoir beaucoup lu, vous serez prêts à commencer l'étude pratique et expérimentale du spiritisme, engagez-vous, vis-à-vis de vous-mêmes, à toujours garder votre esprit critique, et à avoir une persévérance inlassable. Il faut, aussi, très bien connaître toutes les objections, mêmes celles qui sont les plus faciles à réfuter. Quand une seule objection sera susceptible d'expliquer le résultat d'une de vos expériences, n'hésitez jamais à rejeter le phénomène. Appliquez d'une façon implacable la règle que, pour ma part, je me suis tracée :

Ne jamais interpréter comme émanant de l'Au-delà un phénomène qui peut être expliqué par l'une quelconque des objections faites aux spirites pour essayer de démontrer l'irréalité du spiritisme.

Quand vous commencerez l'étude expérimentale, vous devrez également prendre, vis-à-vis de vous-même, l'engagement de ne jamais avoir peur. Il est, en effet, profondément troublant de se sentir en présence, même s'il est invisible, d'un être qui vient se manifester, bien que son corps soit depuis plus ou moins longtemps dans le tombeau. Il faut, vraiment, avoir du courage et beaucoup de confiance en ses protecteurs invisibles, pour vivre, dans une maison hantée comme, par exemple, l'a fait Léon Denis. Il faut également ne pas éprouver de crainte pour aller dans un lieu hanté, avec un médium, se livrer à des expériences de typtologie. Or, le patriarche du spiritisme n'a pas hésité à le faire en 1870. Il ne s'agissait pas pour lui, déjà spirite, de se convaincre de la réalité du fait : dans un esprit d'altruisme, il avait plutôt l'intention d'essayer de rendre service aux pauvres âmes qui, après leur mort en étaient réduites, depuis de longues années, peut-être, à rester près des vivants et à essayer de manifester leur présence par des moyens tout à fait primitifs.

Quand vous expérimenterez, il ne faudra jamais commencer une séance sans vous être mis en relation mentale avec vos guides, sans leur avoir demandé de bien vouloir vous aider et vous protéger. Eloignez de vous ceux qui prétendent que c'est là du mysticisme ; on n'est pas mystique parce que l'on est certain qu'il existe autre chose que ce qui est apparent à nos sens humains ; on n'est pas mystique parce que l'on est assuré qu'il y a un Etre Suprême, qu'on l'appelle n'importe comment ; on n'est pas mystique parce que l'on possède cette certitude qu'il y a toujours, auprès de nous, pour nous aider dans cette vie terrestre, l'un de ceux qui ont cette charge, parfois écrasante, de guider les êtres humains incarnés et d'essayer, mission souvent bien difficile, de les empêcher de faire de graves faux-pas.

Pour nous faire une idée exacte de la façon dont il faut procéder, voyons ce qui se passait au groupe de la rue du Rempart. Il y avait là une entité chargée de la direction spirituelle. Les communications données aux séances avaient un but précis et constant. Les séances n'avaient pas lieu constamment. Cela montre quelle est l'erreur de ceux qui s'imaginent que l'on doit se consacrer au spiritisme expérimental d'une façon continue, suivie, en abandonnant à peu près toutes ses autres occupations. Cette façon d'envisager l'expérimentation est erronée. Certes l'étude de notre science est passionnante et peut inciter à tout négliger, mais ceux qui se laissent aller à cette tentation font beaucoup de tort à notre cause. Léon Denis présidait le groupe de la rue du Rempart ; il avait jugé tout à fait suffisant de faire une séance toutes les deux semaines, dans la soirée.

Seuls étaient admis les membres du groupe. Ils étaient, chaque fois, quinze ou vingt. Cinq médiums en faisaient partie ; ils avaient tous la médiumnité à incarnation ; deux d'entre eux avaient également de la voyance, de l'audition et étaient médiums écrivains. Au début de chaque séance, le président, en la circonstance Léon Denis, faisait une rapide prière. On atténuait ensuite la lumière et on attendait avec patience et recueillement, les manifestations.

Le chef de groupe doit avoir étudié, complètement, non seulement le spiritisme, mais, encore, le magnétisme, afin de pouvoir parer à tous les phénomènes qui peuvent se produire. J'ai eu, pour ma part, l'occasion de me trouver en présence de médiums qui auraient pu être victimes de graves accidents, si j'avais ignoré le magnétisme et les moyens de dégager. Le chef de groupe doit être capable de conserver tout son sang-froid, même devant les cas les plus graves. Je le rappelle, pour étudier le magnétisme, on consultera utilement le Traitement Mental de Caillet.
Au sujet de la nécessité d'obtenir l'aide d'un guide spirituel, je signalerai ce qu'écrit Léon Denis dans La Grande Enigme [.
Nous l'avons constaté bien des fois dans notre carrière déjà longue d'expérimentateur : lorsque, dans une réunion spirite, toutes les pensées et les volontés s'unissent en un élan puissant, dans une conviction profonde, lorsqu'elles montent vers Dieu par la prière, le secours ne fait jamais défaut. Toutes ces volontés réunies constituent un faisceau de forces, une arme sûre contre le mal. A l'appel qui s'élève vers le ciel, il y a toujours quelque esprit d'élite qui répond. Cet esprit protecteur, par une invitation d'en haut, vient diriger nos travaux, écarter les esprits inférieurs ; il laisse seulement intervenir ceux dont les manifestations sont utiles pour eux-mêmes ou pour les incarnés.

Il y a là un principe infaillible. Avec la pensée épurée et l'élévation vers Dieu, le spirite expérimental peut être une lumière, une force morale, une source de consolations. Sans elles, c'est l'incertitude, la porte ouverte à tous les pièges de l'invisible. C'est une issue offerte à toutes les influences, à tous les souffles de l'abîme, à ces souffles de haine, à ces tempêtes du mal qui passent sur l'humanité comme des troubles et la couvrent de désordre et de ruines.

Oui, il est bon, il est nécessaire d'ouvrir des routes pour communiquer avec le monde des Esprits, mais avant tout il faut éviter que ces routes ne servent à nos ennemis pour nous envahir. Rappelons-nous que, dans le monde invisible, il y a bien des éléments impurs. Leur ouvrir une issue, ce serait déverser sur la Terre des maux innombrables : ce serait livrer aux Esprits pervers une foule d'âmes faibles et désarmées. Pour entrer en relations avec les puissances supérieures, avec les esprits éclairés, il faut la volonté et la foi, le désintéressement absolu et l'élévation de pensées. En dehors de ces conditions, l'expérimentateur serait le jouet des esprits légers. «Qui se ressemble s'assemble», dit le proverbe. En effet, la loi des affinités régit le monde des âmes comme celui des corps.
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MessageSujet: Re: Comment expérimenter selon Léon Denis   Comment expérimenter selon Léon Denis Icon_minitimeVen 8 Mai - 6:40

Pour se livrer à l'expérimentation, il faut avoir beaucoup de patience et ne pas se décourager quand on a des séances nulles. Pour ma part, j'en ai eu de très nombreuses. De plus, je n'ai pas encore reçu de communications de l'un de mes parents, tout en ayant obtenu d'indéniables manifestations d'esprits. Au début de ses expériences, Léon Denis désirait vivement, avoir une manifestation de son père ; l'un de ses guides lui avait dit : «Tu l'auras». Il l'attendit très longtemps. Je lutte contre la tendance de certains à vouloir uniquement pratiquer le spiritisme en égoïstes, c'est-à-dire avec le seul désir d'entrer en relations avec leurs parents, sans être intéressé par les communications d'inconnus. Quand on possède la certitude de la réalité du spiritisme, quand on sait que la mort n'existe pas, n'est-ce pas déjà amplement suffisant ? Faut-il, pour étayer encore sa conviction, avoir la grande faveur de posséder un message de l'un des siens. A peu près seul sur la terre, n'ayant plus de famille, j'aurais, peut-être le droit d'obtenir la faveur d'une communication de l'un des miens, ne serait-ce qu'à cause de tout ce que je fais pour propager la connaissance de notre science. Je n'ai jamais rien reçu de mes chers disparus, mais j'ai eu suffisamment de preuves formelles pour être certain que ceux qui m'ont quitté, ne sont pas réellement morts et que, dans une existence ou dans une autre, nous aurons l'occasion de nous retrouver.

Dans l'Invisible, Léon Denis nous conte comment il fût mis en relations avec son père mort.
Mon père, écrit-il, décédé depuis une vingtaine d'années, n'avait jamais pu se communiquer au sein du groupe dont j'ai longtemps dirigé les travaux, par aucun qui s'y sont succédé. A peine l'un d'entre eux avait-il pu l'entrevoir comme une ombre vague, indistincte. J'avais perdu tout espoir de m'entretenir avec lui, lorsqu'un soir, à Marseille, au cours d'une visite d'adieux faite à une famille amie, une dame, que l'on n'avait pas vue depuis plus d'une année, se présente et se joint à nous. Au milieu de notre entretien, elle s'endort d'un sommeil spontané, et par elle, à ma grande surprise, l'esprit de mon père, qu'elle n'avait jamais connu, se manifeste, me donne les preuves d'identité les plus irrécusables et, dans une effusion pleine de tendresse, m'exprime les sensations, les vives émotions qu'il avait ressenties depuis l'heure de la séparation.

Très peu de personnes savent que M. Joseph Denis, père du célèbre auteur spirite, était lui-même spirite. Quand il mourut, Le Spiritisme publia l'article suivant :
M. Léon Denis, le sympathique et éloquent conférencier tourangeau, nous fait part de la désincarnation de son père, M. Joseph Denis, qui a eu lieu le 19 janvier, après une longue et cruelle maladie.
Nous prenons une part bien vive au chagrin de notre ami, mais nous savons qu'il saura surmonter la douleur du premier moment au moyen des consolations que nous offre notre doctrine. M. Denis père était spirite fervent et convaincu, la mort ne l'effrayait nullement et il l'a vue venir sans trouble et sans défaillance.
L'enterrement a été purement civil. Un grand nombre de spirites de Tours suivaient le convoi, et les assistants ont été très impressionnés par le discours prononcé par notre frère, le capitaine Harmant.
Afin que l'on ne se trompe pas sur le caractère civil de l'inhumation, M. Léon Denis a fait imprimer sur les billets de faire part la déclaration suivante :
Naître, mourir, renaître et progresser sans cesse, telle est la loi. (Allan Kardec.)
Les morts ne sont pas les absents, ce sont les invisibles (Victor Hugo)
DECLARATION
La famille du défunt, conformément à ses volontés, déclare que si Joseph Denis a tenu à être inhumé civilement sans le concours d'un prêtre salarié, ce n'est pas comme manifestation d'athéisme, comme acte anti-religieux, mais parce qu'il puisait ses croyances dans sa conscience libre, éclairée, en dehors des prescriptions de tout culte matériel.
J. Denis croit en Dieu, principe souverain et régulateur de la vie universelle. Il croit à la continuation de l'existence après la mort, aux vies successives que l'esprit parcourt comme autant de degrés pour s'élever vers l'Eternelle Lumière. Il croit au Progrès infini, à la Justice, à la Solidarité des Etres. C'est dans ces dispositions d'esprit qu'il est entré dans la nouvelle vie.
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MessageSujet: Re: Comment expérimenter selon Léon Denis   Comment expérimenter selon Léon Denis Icon_minitimeVen 8 Mai - 6:43

Après le décès de sa mère, morte à quatre-vingt-quatre ans, le 19 novembre 1903, Léon Denis fit également imprimer un avis spirite de décès. Il était ainsi conçu:
Naître, mourir, renaître et progresser sans cesse, telle est la loi. (Allan Kardec.)
Les morts ne sont pas les absents, ce sont les invisibles (Victor Hugo.)

Monsieur Léon Denis a l'honneur de vous faire part de la mort terrestre de Madame veuve Denis, sa mère, née Anne-Lucie Liouville.
Son âme s'est dégagée de la prison charnelle le 17 novembre 1903, à six heures du matin.
Après une pénible existence de souffrances, de sacrifice et de devoir, elle est allée, avec toutes les vertus et les mérites acquis, se recueillir dans l'espace et se préparer à une vie nouvelle.
N. B. - Elle a voulu n'appeler à son convoi qu'un petit nombre d'amis ; elle a recommandé qu'on évitât, dans ses funérailles, toute chose inutile ou de vanité, et qu'on donnât aux pauvres, sans exception d'opinion ou de croyance, ce qui se dépense ordinairement en pompes funèbres.

On pourrait établir un rapprochement entre ces deux faire-part et celui de M. Hector Durville. L'avis de décès du célèbre magnétiseur était imprimé sur papier blanc ; il comportait l'affirmation que les obsèques civiles ne devaient pas laisser supposer que le défunt était matérialiste, et il était mentionné que ceux qui viendraient aux obsèques devraient y venir avec un esprit de piété, sans aucune tristesse. Cela répond exactement aux préoccupations de nos amis invisibles ; il ne faudrait jamais pleurer devant un cercueil, mais, par contre, on devrait s'incliner, bien bas, et avec tristesse devant les berceaux ; le cercueil prouve la délivrance tandis que pour le petit être qui vient d'être réincarné, la vie sera certainement la source d'épreuves plus ou moins cruelles, quelle que soit sa situation terrestre.

Il importe également, quand on expérimente, de faire les recherches avec le plus grand désintéressement et sans aucun but de lucre. Léon Denis, sur ce point, comme Allan Kardec, est absolument formel ; il le dit à plusieurs reprises, et notamment dans La Grande Enigme, dans le passage de la page 101 cité plus haut.
Pour avoir de plus amples détails sur l'expérimentation, mes lecteurs consulteront utilement Dans l'Invisible (7° mille), aux pages 21, 123, 126, 135, 136.

Si l'on veut pousser assez loin l'expérimentation, il est utile de connaître le mode expérimental pour obtenir la régression de mémoire, et essayer de continuer les expériences si intéressantes du Colonel de Rochas. On trouvera des renseignements à ce sujet dans Le problème de l'Etre et de la Destinée (14° mille), à la page 137.
Tout en rappelant, avant de faire cette citation, combien la prudence est indispensable quand on veut expérimenter ; tout en insistant encore auprès de mes lecteurs sur les réels et graves dangers de l'expérimentation spirite inconsidérément réalisée, je crois bien faire, en signalant le passage de Dans l'Invisible où Léon Denis a donné de sages conseils aux débutants.

Le groupe étant constitué et composé de quatre à huit personnes des deux sexes, par quelles expériences devra-t-on commencer ?
Si aucune médiumnité ne s'est encore révélée, il sera bon de débuter par la table. C'est le moyen le plus simple, le plus rudimentaire ; il est, par cela même, à la portée du plus grand nombre.
Placés alternativement, hommes et dames, autour d'une table légère, les mains à plat sur le bois nu, les assistants adresseront un appel à leurs amis de l'espace, puis attendront dans le silence, avec le désir d'obtenir, mais sans la pression des doigts, sans tension d'esprit.
Il est inutile de prolonger les essais pendant plus d'une demi-heure, presque toujours, dès la première séance, des impressions fluidiques sont ressenties ; des courants se dégagent des mains des expérimentateurs, révélant par leur intensité le degré d'aptitude de chacun d'eux ; des craquements se font entendre dans le meuble, qui finit par osciller, par s'agiter, puis se détache du sol et reste suspendu sur l'un de ses pieds.
Dès lors, il est bon de convenir d'un ensemble de signaux. On prie la force-intelligence de se manifester en frappant, soit avec les pieds, soit à l'intérieur de la table, un nombre de coups correspondants à celui des lettres de l'alphabet. Ainsi, des mots, des phrases peuvent être dictés, des questions posées, des réponses obtenues : un entretien s'établira entre le chef de groupe et l'intelligence invisible. On peut abréger et simplifier par des signes de convention ; par exemple, un seul coup pour l'affirmative, deux pour la négative. Ce mode de communication, lent et fastidieux au début, deviendra assez rapide dans la pratique.
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MessageSujet: Re: Comment expérimenter selon Léon Denis   Comment expérimenter selon Léon Denis Icon_minitimeVen 8 Mai - 6:45

Lorsque les médiums seront connus, il suffira de les placer au centre du groupe, autour d'un guéridon, afin d'accélérer les mouvements et de faciliter les communications, les autres membres faisant cercle autour d'eux.
Des feuilles de papier, des crayons étant placés à proximité, les questions et les réponses seront scrupuleusement transcrites. Dès que l'intelligence se sera révélée par des réponses précises, sensées, caractéristiques, on pourra la consulter sur la constitution du groupe, les aptitudes médianimiques des assistants, la marche à suivre dans les travaux. Toutefois, il faudra se tenir en garde contre les esprits vains et légers qui affluent autour de nous et ne craignent pas de prendre des noms célèbres pour nous mystifier.

On peut expérimenter simultanément par la table et par l'écriture. Les phénomènes de cet ordre conduisent généralement à d'autres manifestations plus élevées, par exemple, à la transe ou sommeil magnétique et à l'incorporation. Il sera bon au début, d'y consacrer successivement chaque moitié de la séance.

La façon de procéder par l'écriture automatique est fort simple. L'expérimentateur, muni d'un crayon dont la pointe repose légèrement sur le papier, évoque mentalement quelqu'un des siens et attend. Au bout d'un certain laps de temps, très variable selon les cas et les personnes, l'écrivain ressent une agitation fébrile du bras, de la main, qui va s'accentuant ; puis une impulsion étrangère lui fait tracer des signes informes, des lignes, des dessins. Il faut obéir à cette impulsion et se soumettre patiemment à des exercices d'apparence bizarre, mais nécessaires pour assouplir l'organisme et régulariser l'émission fluidique.

Peu à peu, au bout de quelques séances, des lettres apparaîtront parmi les signes incohérents, puis viendront des mots et des phrases. Le médium obtiendra des messages, d'abord brefs et consistant en quelques lignes, mais qui s'allongeront de plus en plus, à mesure que sa faculté progressera. Enfin viendront des instructions plus précises et plus étendues.

Pendant la période des exercices, le médium pourra travailler en dehors des réunions, chaque jour, à heure fixe, afin d'activer le développement de sa faculté ; mais aussitôt que cette période aura pris fin, dès que les manifestations revêtiront un caractère intelligent, il devra éviter l'isolement, ne plus travailler qu'en séance et soumettre les productions de sa main au contrôle du président et des guides du groupe.

Il existe différents procédés pour faciliter la communication alphabétique. Les lettres sont tracées sur un cadran, à la surface duquel glisse un triangle mobile. Il suffit du contact des doigts d'un médium pour transmettre à ce petit meuble la force fluidique nécessaire. Sous cette action, le triangle se déplace rapidement et va désigner les lettres choisies par l'esprit. Dans certains groupes, les lettres sont indiquées à l'aide de coups frappés dans l'intérieur de la table. D'autres se servent avec succès de la corbeille à écrire ou de la planchette américaine. Les systèmes sont nombreux et variés. On peut les mettre à l'essai, jusqu'à ce que l'on ait trouvé celui qui s'adapte le mieux aux ressources fluidiques et au goût des expérimentateurs.
Pour terminer cette rapide étude sur l'expérimentation spirite réalisée par le grand apôtre du Spiritisme, je rappellerai le passage du Problème de l'Etre et de la Destinée, où il donne à ceux qui souffrent un excellent moyen d'entrer en communication avec l'Au-delà.
Souvent, écrit-il [28], des âmes humaines en détresse se sont adressées à moi pour solliciter de l'au-delà des avis, des conseils, des indications qu'il ne m'était pas possible de leur procurer. Je leur recommandais alors l'expérience suivante, qui, parfois, réussissait : repliez-vous sur vous-même, leur disais-je, dans l'isolement et le silence. Elevez vos pensées vers Dieu, appelez votre esprit protecteur, ce guide tutélaire que la Providence attache à nos pas dans le voyage de la vie. Interrogez-le sur les questions qui vous préoccupent, à la condition qu'elles soient dignes de lui, dégagées de tout bas intérêt ; puis, attendez, écoutez attentivement en vous-mêmes et, au bout d'un instant, dans les profondeurs de votre conscience, vous entendrez comme l'écho affaibli d'une voix lointaine, ou plutôt vous percevrez les vibrations d'une pensée mystérieuse, qui chassera vos doutes, dissipera vos angoisses, vous bercera, vous consolera.
C'est là, en effet, une des formes de la médiumnité et non des moins belles. Tous peuvent l'obtenir et participer à cette communion des vivants et des morts, qui est appelée à s'étendre un jour à l'humanité entière.
En suivant la méthode expérimentale relatée par Léon Denis [29], on obtient beaucoup de succès ; pour en donner la preuve, je citerai ce qui se passe au Foyer Spirite de Béziers, présidé par Mme Ducel, membre du Comité de l'Union Spirite française. Mme Ducel et les membres de son groupe ont obtenu de nombreuses preuves d'identité décrites, incomplètement d'ailleurs, dans le rapport présenté par elle au Congrès Spirite International de 1925.
A Béziers, écrit-elle [30], «le spiritisme a progressé et les groupes aussi. Nous tenant au conseil du Maître Léon Denis, sauf pour les réunions générales, nous ne dépassions pas les nombres fixés par lui : «trois au moins, douze au plus». Arrivé au chiffre quinze, car il faut prévoir des absences, on formait un second groupe, et le directeur qui avait eu le temps de connaître les caractères et les sympathies, désignait la partie des anciens qui devaient avec les nouveaux arrivants, créer une seconde famille.
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