je vous offre le partage d’une communication d’un Esprit, l’Esprit Jean qui se manifeste par l’intermédiaire du médium Joel Ury. Depuis 1985, cet Esprit a communiqué un nombre important de messages. Jean, pseudonyme d’un esprit qui a vécu sa derniere incarnation au XVIII siècle, nous transmet ses messages par psychographie. C'est-à-dire par l’écriture automatique. Je souhaite que cette communication vous apporte les mêmes bienfaits qu’il ma procuré concernant ce lancinant sentiment qu’est le DOUTE.

« Hommes !
Dans les moments de la vie, tout au long de ce voyage matériel et spirituel, il existe des sentiments qui incessamment reviennent, montrant toujours une même intensité. Sans établir une liste et sa symbolique, ou son explication étymologique, je parlerai ici de la croyance et de son contraire la non croyance, en essayant simplement de vous faire entendre qu'au fond ces deux états se ressemblent étrangement.

Sans entrer directement dans les analogies, je vais prendre en exemple un homme croyant et un homme non-croyant. Mes exemples sont hypothétiques et ne correspondent pas à des existences que vous pourriez connaître, mais au genre humain et ses caractères. L'homme croyant possède dit-on une foi. Ses idées sont servies par une force cérébrale considérable. Ces propos se déversent par sa langue avec une précision « diabolique ». Ses adversaires trouveront en lui matière à réfléchir. Ses admirateurs se nourriront de son charisme. Deux face, un homme non-croyant, servant avec la même force sa conviction, réprimandent avec intelligence les élucubrations de son interlocuteur. Il doute, ou est certain de ses contestations, de son opinion.

Voici deux individus se servant de leur potentiel intellectuel pour servir une cause qu'ils croient respectivement juste. Lequel de ces deux personnages est le plus croyant ? Le croyant ou le non-croyant ? Mais tous deux croient en quelque chose ! Est-il plus légitime que le croyant soit celui qui croit ou pense que les choses spirituelles soient les meilleures. Un homme ne peut-il pas avoir autant de foi pour une autre chose ?

La croyance est donc très vague, ne supportant aucune étiquette. Je devrais dire n'en possédant aucune, puisque la croyance est inhérente à l'esprit par principe. Il croit en ce qu'il fait, que ce soit dans le sens que l'on imagine, ou non.

Nous rencontrons aussi les interrogations incertaines « suis-je cela ou non ? » Montrant en fait un croyant qui ne l'est pas, demeurant dans une situation gênante. Nous comprenons qu'un oui ou un non changerait totalement sa vie, son opinion. La neutralité est souvent un refuge, dans le doute on ne bouge pas. Le « oui » inclus une action, le « non » aussi.
En fait, pour l'Esprit cela ne change rien et savoir si un individu est ceci ou cela par rapport aux conceptions terrestres, n'a rien de tangible pour les conceptions de l'Esprit, seule valeur intrinsèque. Mais il n'en demeure pas moins l'importance de cette situation qui doit trouver un aboutissement.

L'ardeur des arguments devra donc déterminer la position. Mais sachez bien que le changement ne sera véritable qu'au niveau conceptuelle, l'essence restera identique.
Je suis, je ne suis pas, je vais, je ne sais pas, réconfort ou effondrement, bonheur ou malheur. Je vous le dis, Hommes ! Vos épreuves commencent toujours par ce point d'équilibre, le doute, l'incertitude et la question. Mais vous êtes tous des croyants. »

Jean