bonjour vous deux

J'aime bien tes traits d'humour dubuisson
En effet je trouve personnellement que nous sommes trop jeune pour "entendre" la philo en terminale.
Je pense que l'expérience de la vie nous propose des vues sur la philosophie mais cette dernière nous est toute personnelle, un peu comme la foi.

Ainsi la différence entre la trajectoire et la destination est pourtant évidente si on se met sur le plan géographique:
je pars de là pour aller là et je passe par là.
Cela a l'air tellement évident!
Dans la vie c'est effectivement tout autre chose ( en passant j'ai eu la bac mais la philo m'a eue elle :5/20 )
C'est pas le niveau d'étude qui fait de nous des hommes intelligents et libres de penser.
Woua j'ai fait fort là!

Bon je vois moi aussi la même traduction que dubuisson pour cette phrase.
On ne se destine pas à aller vers le bonheur mais à accomplir une mission dans notre chemin de vie.
Il se peut que sur notre parcours nous croisions le bonheur et qu'il nous accompagne, en fait dans les propos de cette voyante, je vois aussi qu'il ne faut pas s'arrêter sur ce bonheur dans le sens que c'est le but atteint.
Il faut continuer même si par la suite, ce bonheur s'étiole pour différentes raisons.

Il fait partie de notre paysage à un moment donné, il dure ce qu'il dure mais n'a rien à voir avec le fait qu'on a fini notre "boulot" sur terre.

Bonne journée

le bonheur est une trajectoire et non une destination

(prof. Yoda)

Le "Bonheur" fait partie de ces concepts, tout comme celui de "paix", voici une façon excellente de ce que pourrait être une définition bouddhique du bonheur, considéré comme la "santé" globale.

Dans le contexte de l'enseignement du Bouddha le Bonheur pourrait donc se définir comme la libération de la souffrance, au sens le plus large du terme, ce qui constitue pour tout être humain un vaste programme!

Le Bouddha reconnaît qu'il existe une certaine forme de bonheur (bien-être) d'ordre mondain, c'est à dire, selon son analyse, encore soumis aux trois caractéristiques de toutes choses, la potentialité de souffrance, la non permanence et l'impersonnalité.

A de nombreuses reprises, en fonction des personnes auxquelles il s'adressait, il a enseigné les différentes conduites et pratiques conduisant a ce bonheur mondain. L'idiosyncrasie (les moyens habiles) de l'enseignement bouddhique étant de donner à chacun la nourriture qui lui convient, il eut été vain, voire psychologiquement dangereux, d'enseigner en termes de libération ultime à des auditeurs non préparés ou n'ayant pas les capacités de comprendre.

C'est ainsi que l'on trouve dans le canon pâli de nombreux sutras concernant la façon d'être heureux dans sa vie de famille, de jouïr correctement de ses richesses, de se conduire avec compassion et justice avec ses subordonnés et d'une façon générale, couvrant tous les aspects de la vie "dans le monde".