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 |  Sujet: Les 22 lettres hébraïques ou la magie des signes  Dim 18 Déc - 8:40 | |
|  * Les 22 lettres hébraïques ou la magie des signes
A la différence des 10 Séphiroth qui peuvent être comprises comme des symboles actifs représentant des noeuds d'énergie universelle, dont l'homologue se retrouve dans l'Homme, à son échelle, les 22 lettres de l'alphabet hébreu doivent être assimilées aux influences réciproques qui s'établissent logiquement entre les Séphiroth.
Autant il faut être un kabbaliste confirmé pour développer en soi la méditation dynamique et créatrice à partir des Séphiroth, autant le travail opératif sur les 22 lettres semble beaucoup plus facilement accessible. Mais précisons que les influences mises en action agissent avec une efficacité similaire, et même à l'insu du chercheur. C'est dire combien la prudence est de rigueur.
D'après certains chercheurs qui travaillent sur les ondes de forme, les 3 lettres-mères (Aleph, Mem, Shin) ne devraient pas être dessinées ni étudiées séparément, chacune d'elles rayonnant des ondes négatives qui peuvent toutefois être déviées positivement — ou tout au moins neutralisées — par leur combinaison avec d'autres lettres. En effet, les graphiques des lettres de l'hébreu ancien, dit l'hébreu carré, sont de véritables miroirs des puissances vibratoires ou cosmiques.
En combinant les lettres entre elles, l'initié projette de nouvelles entités vibratoires. Ce sont des ébauches de créatures vivantes, analogues aux formes-pensées, qui ne demandent qu'à s'affirmer avec plus ou moins de vigueur selon la personnalité de leur créateur et son aptitude à les diriger. Un tel travail « magique » pourrait se comparer à de la limaille de fer projetée sur une plaque de carton au-dessous de laquelle agit un aimant.
Le profane, celui qui ignore la présence de l'aimant et de son champ magnétique, serait étonné et craintif à la fois du résultat qui apparaîtrait sous ses yeux. Il ne comprendrait pas.
Par contre, l'initié, celui qui a appris la loi, sait ce qu'il accomplit ; il en connaît le résultat. Il s'émerveille de jour en jour jusqu'à désirer approfondir d'une façon toujours plus intime les forces qu'il maîtrise.
C'est ainsi qu'agit le véritable kabbaliste. Son travail le rapproche de Dieu par la mise en application des lois universelles et divines.
Sans analyser ici les correspondances — et elle sont nombreuses — assignées à chaque lettre, remarquons, que, sur l'Arbre de Vie, leur numérotation continue celle des Séphiroth, donc de 11 à 32. Toutefois, dans la pratique, il est plus utile de les ordonner de 1 à 22 ; c'est leur nombre ordinal.
Elles ont également un nombre cardinal basé sur le système du novenaire ainsi qu'un troisième nombre, ésotérique, compris entre 3 et 360, ceci afin de pratiquer des recherches numérologiques sur plusieurs plans.
Les 22 lettres hébraïques se divisent en trois parties sur lesquelles le chercheur doit méditer ;
3 lettres principales génèrent toutes les autres ; ce sont : Aleph, Mem et Schin.
Chacune d'elle règne sur l'Air, l'Eau et le Feu.
7 lettres doubles sont associées aux Planètes traditionnelles ; ce sont : Beth (Saturne), Guimel (Jupiter), Daleth (Mars), Caph (Vénus), Resh (Mercure), Tau (Lune).
12 lettres simples correspondent aux signes du Zodiaque ; ce sont : He (Bélier), Vav (Taureau), Zaïn (Gémeaux), Heth (Cancer), Teth (Lion), lod (Vierge), Lamed (Balance), Nun (Scorpion), Samek (Sagittaire), Haïn (Capricorne), Tzadé (Verseau), Koph (Poissons).
Le Livre qui fut reçu (ou écrit) par Moïse, la Thorah, ne comportait pas de séparation entre les lettres pour faire apparaître les mots, tels qu'ils sont lus actuellement. La Thorah se présentait en une longue suite de lettres sans aucun espace entre les mots.
Par conséquent, il est possible de découvrir des sens cachés, donc des influences nouvelles. Grâce à la permutation des lettres entre elles et leur situation sur les divers plans de l'Arbre séphirotique, le chercheur projette des images dans l'astral par l'effet des correspondances harmoniques (fréquences vibratoires, ondes de formes entre autres).
La sagacité des kabbalistes est parfois tournée en dérision par des profanes qui ne voient dans ce genre de recherches qu'un jeu intellectuel, qu'une spéculation sans intérêt et surtout sans effet.
* Les quatre lettres hébraïques désignant le nom de Dieu, révélé à Moïse (cf. Exode 3), sont quatre consonnes, le Tétragramme (Yod-Heh-Waw-Heh), souvent transcrites dans notre alphabet : YHWH. Ces quatre consonnes sont imprononçables parce qu'on ignore comment ce nom était vocalisé. Ou plutôt, dans la tradition de l'Ancien Testament, le nom de Dieu est imprononçable.
Seul le grand prêtre pouvait le prononcer, une fois l'an, lorsqu'il pénétrait dans la Saint des Saints du Temple de Jérusalem. La vocalisation a ainsi été gardée secrète et perdue. Certains suggèrent même qu'il n'y a jamais eu de vocalisation, personne ne pouvant prétendre mettre la main sur Dieu en prononçant son Nom.
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