Je voudrais vous parler ici du plaisir que j’ai à pratiquer la magie. Pas exclusivement la joie d’aider un peu mon prochain, mais aussi le bonheur de vivre cette magie, cette communion avec la nature et la vie.
Au tout début de mes pratiques, j’ai eu la chance de voir une réponse au sein même de cette nature que j’aime tant et avec laquelle je communique.
J’avais eu à pratiquer un rituel pour un homme qui a vécu de nombreuses années au Maghreb. Cet homme avait, semble-t-il, en France un blocage pour l’essor de son artisanat qu’il venait de créer.
J’exécutais donc un rituel dans ce sens. Le lendemain, comme je le fais habituellement, j’allais consulter les réponses que me donnent les coulures de bougies. (Ce sont des bougies de super-marcher qui sont censées ne pas couler). Je fus agréablement surpris de constater que la bougie qui le représentait avait pris la forme d’un beau dromadaire, la tête tournée vers l’est. C’était déjà pour moi une réponse positive. L’homme était parti au Maghreb depuis quatre jours et je ne le savais pas.
J’exécute toujours les remerciements de mes rituels le mois qui suit, dans la même configuration astrale.
Nous nous promenions dans la campagne, ma compagne et moi, et discutions justement des remerciements que je devais effectuer quelques jours plus tard. A ce moment précis, quelque chose me fit lever la tête. Je scrutais avec attention un nuage qui prenait une forme curieuse. Je le vis, en quelques instants, prendre la même forme de dromadaire que la bougie avait prise lors de mon rituel ; le dromadaire nuageux avait la tête positionnée vers l’est, lui aussi, comme la forme laissée par la bougie, et sa silhouette était très clairement lisible. Ce ne pouvait être une coïncidence (d’ailleurs je n’y crois plus).
En pratiquant la magie, je m’adresse aux forces de la nature, .Ce jour là, un insigne honneur m’était fait. Les forces de la nature me répondaient et j’étais comblé de joie, parfaitement conscient de ce qui m’arrivait. Merci à Toi mon Dieu, qui a créé tout ceci.
Un autre jour, j’eus, cette fois, une remontrance. J’effectuais un rituel de remerciements et, pendant les quarante ou cinquante minutes qu’avait duré celui-ci, j’avais eu mal au crâne. Débutant dans ce domaine, je n’avais pas prêté attention plus que cela à ce léger inconvénient. J’aurais pourtant dû savoir que c’était là la manière qu’a mon Ange Gardien de me communiquer son mécontentement. Je le compris le lendemain matin en allant consulter la réponse des bougies. La coulure de l’une d’elles avait pris la forme bien lisible d’un christ en croix, les genoux tournés sur le côté. Nous étions en plein dans la Semaine Pascale et je ne devais pas pratiquer pendant cette semaine de la Passion, qui, pour nous , chrétiens, peut être considérée comme une semaine de deuil. Manque de respect de ma part, désolé, plates excuses.
Un autre exemple, celui-ci teinté d’un peu d’humour.
Nous étions au mois de novembre, l’un de mes collègues de travail pensait aux fêtes de fin d’années. Il y avait longtemps, disait-il, que certains membres de sa famille ne le côtoyaient plus. Je sentais sa tristesse.
Je pus, dans les jours qui suivirent pratiquer un rituel pour lui. Les bougies me donnèrent pour réponses des formes amusantes que je reconnus aussitôt. C’étaient, sans se tromper, des pattes de langoustines. Cela annonçait, sans contestation possible une réponse positive, et un festin de fin d’année. J’étais à ce point sûr de la réponse que je m’enhardis à faire part à mon collègue, dès le lendemain, de cette possibilité.
Il fut invité par sa famille pour Noël. Il passa un excellent réveillon. Mais quand je le revis quelques jours plus tard, il me fit cette remarque : « Oui, mais n’empêche que j’ai mangé que des grosses crevettes. Pas des langoustines… ! » Amusant, non ?
Sympathie