Voici un petit texte que j’ai découvert hier au fil d’une lecture. James Lovelock nous parle de son père :

- Mon père a vu le jour en 1872, au sud de Wantage. C’était un excellent jardinier, qui en outre adorait son métier. C’était aussi un homme bon. Je me souviens qu’il sauvait des guêpes qui étaient tombées dans la tonne d’eau. Il me disait : « Elles ont un rôle à remplir, tu sais », puis il m’expliquait qu’elles contrôlaient le nombre de pucerons sur les pruniers et qu’elles méritaient bien en récompense une partie de la récolte.
Il n’avait pas de croyance religieuse formelle et n’assistait jamais à l’office. Je crois que son système moral résultait de ce mélange informe de christianisme et de magie qui est courant parmi les gens de la campagne, pour qui le premier mai et le jour de Pâques sont occasions à rituels et à réjouissances. Il ressentait instinctivement sa parenté avec tous les êtres vivants et je me souviens combien il était désespéré quand il fallait abattre un arbre. –


La question est : Avons-nous encore cette conscience simple et belle de la Terre ?

A ceci je réponds oui sans hésiter ; car je me reconnais parfaitement dans cette description. Et vous ?

dubuisson

Source : - La terre est un être vivant, l’hypothèse Gaïa – James Lovelock – éd. Flammarion.

Bonjour à toutes et à tous.


Quelle belle histoire et quelle belle leçon d'humilité.

C'est drôle mais dans le livre que j'ai écrit, je soulève un passage sur le rôle que joue ses insectes merveilleux et subtils.

C'est à nous de transmettre nos messages d'amour envers cette terre que tout le monde devrait respecter. Arbres, pierre, minéraux.

Merci Dubuisson.