J'utilise un pendule pour soulager les gens qui me le demandent.
Je me promène sur une brocante et rencontre S..., une connaissance possédant des dons de sourcier.
Il occupe un emploi où il utilise une énorme foreuse qui creuse le sol et se sert de ses capacités et de sa baguette de sourcier (discrètement) afin d'éviter les canalisations d'eau qui, dans notre pays, ont une fâcheuse habitude à fuir les emplacements désignés par les plans officiels.
Il m'apprend que sa femme qui l'accompagne a mal au dos. Je propose de lui enseigner les quelques rudiments que je possède sur l'utilisation du pendule. Ils acceptent et nous allons chez eux.
Sa femme s'allonge sur le canapé, sur le ventre, avec beaucoup de précautions. Avec mon pendule, je suis la ligne de sa colonne vertébrale : il bat lentement dans le sens de cet axe. Il s'arrête sur une vertébre dorsale et bat légèrement en travers. Petit problème. Je continue et arrivé à la hauteur des lombaires, il bat franchement en travers de l'axe, sur deux vertébres (L4 et L5, peut-être). Je touche doucement un des deux emplacement avec mon médium de la main gauche. La femme pousse un cri aigu. J'ai dû lui faire passer quelque chose de fort. Apparemment, je communique bien avec elle.
Je dis à S... de prendre son pendule (il en possède 3, mais ne les a jamais utilisés, ne sachant pas comment) et lui dit de pratiquer le même exercice que moi. S... détecte les mêmes problèmes. La seule différence est dans le mouvement de son pendule. Au lieu de battre comme le mien, aux endroits douloureux, celui-ci s'arrête net. -"C'est curieux, dit-il, il réagit comme ma baguette, elle plonge directement vers le sol, quand je détecte l'eau."
Je lui dit de placer son index et son médium de la main gauche sur les vertébres douloureuses. son pendule entre alors en giration sans aucun problème. L'exercice dure près de dix minutes, puis le pendule s'arrête.
Nous demandons à sa femme C... de se relever du canapé. Ce qu'elle fait avec autant de précautions qu'au départ de notre expérience. Elle se redresse d'abord timidement, puis franchement. Un sourire éclaire son visage : - "Je n'ai plus mal !", dit-elle, heureuse.
- "Il ne faut pas que cela t'empêche de consulter !" Lui répondis-je.
Elle se met soudain à trembler, "Mais, j'ai froid§" dit-elle. Elle enfile sa veste de Jogging et met sa capuche en grelottant. " C'est pas drôle!" dit-elle en claquant des dents.
Rires de S... et moi....