Les arbres et les rites de fertilité Parmi certaines tribus nomades du Proche-Orient (République islamique d’Iran, par exemple), pour stimuler la conception, les jeunes femmes se font parfois tatouer l’image d’un arbre sur le ventre.
En Inde, les femmes suspendent des mouchoirs rouges aux branches de certains arbres situés près de puits pour conjurer la stérilité.
Des «mariages» symboliques entre les humains et les arbres (la personne pose sa main sur le tronc de l’arbre pendant un certain temps, normalement quelques heures) ont été enregistrés au Punjab et dans l’Himalaya en Inde, parmi les indiens Sioux d’Amérique du Nord et chez des tribus subsahariennes africaines.
Dans le sud de l’Inde, les couples stériles plantent souvent côte à côte un arbre mâle et un arbre femelle dans l’espoir que ce geste propitiatoire produira la naissance d’un enfant.
La fréquence avec laquelle les arbres pères et les arbres mères se rencontrent dans les légendes et les contes populaires a pu donner naissance au concept de l’arbre ancêtre, qui, à travers l’histoire, est devenu l’arbre généalogique (Chevalier et Gheerbrant, 1982).